Militante des droits des femmes et du droit du travail condamnées à des peines de prison

 Maryam Rahmani, une militante des droits des femmes, a été condamnée à deux ans de prison. Reyhaneh Ansarinejad, une militante du droit du travail, reste en isolement après que sa détention a été prolongée à trois reprises.

Maryam Rahmani, une militante des droits des femmes

Maryam Rahmani, une militante des droits des femmes, a été condamnée à deux ans de prison et à des peines supplémentaires.

Cette militante des droits des femmes avait déjà été jugée pour propagande contre l’État et diffusion de faussetés par la publication de messages en ligne. Mme Rahmani a expliqué sur son compte Instagram que la peine avait été suspendue pendant cinq ans.

Maryam Rahmani est maintenant condamnée à une amende de 15 millions de tomans et à écrire une recherche de 70 pages sur l’amour de son pays. Elle doit se présenter au bureau des renseignements pasdarans pendant sa peine avec sursis. Elle doit également recevoir l’autorisation des autorités judiciaires à chaque étape pour quitter le pays.

Maryam Rahmani peut faire appel de la sentence dans un délai de 20 jours à compter de la date de son annonce. Son procès s’est tenu au tribunal révolutionnaire de Téhéran le 11 juillet 2022.

Militante ouvrière Reyhaneh Ansarinejad

La militante ouvrière Reyhaneh Ansarinejad est détenue en détention provisoire par des agents du ministère des renseignements depuis plus de 70 jours, soit depuis le 12 mai 2022.

Des agents du ministère des renseignements ont fait irruption à son domicile après minuit et l’ont fouillé pendant plusieurs heures. Leur comportement violent a terrifié la jeune fille de Mme Ansarinejad. Elle en subit encore les conséquences malgré le passage de deux mois.

Reyhaneh Ansarinejad est actuellement arrêtée et interrogée dans le quartier 209 de la prison d’Evin. Le troisième tour de la prolongation de sa détention a pris fin le 24 juin 2022. Cependant, aucune information n’est disponible à son sujet car elle n’est pas autorisée à passer des appels depuis la prison.

La famille de Reyhaneh a mené à bien toutes les procédures judiciaires mises en place par le bureau du procureur pour la faire libérer sous caution et exige la libération immédiate de leur fille.

Reyhaneh Ansarinejad souffre de graves douleurs au dos et aux pieds en raison de sa polyarthrite rhumatoïde.

rhumatoïde. La maintenir à l’isolement équivaut à de la torture.

Mme Ansarinejad est l’unique tutrice de sa fille. Le système judiciaire et le ministère des renseignements du régime clérical ne se sont pas prononcés sur son cas.