Les retraités de la sécurité sociale en Iran ont poursuivi les 9 et 10 aout leurs manifestations qui durent depuis plusieurs mois. Ils réclament leurs pensions pillées et protestent contre le mépris du régime pour leurs droits. Les manifestations se sont déroulées dans diverses villes dont Arak, Babol, Ahwaz, Kerman, Khorramabad, Ispahan, Racht, Dezfoul, Chouch et Chouchtar devant les bureaux de la sécurité sociale.
Lors des rassemblements d’hier et d’aujourd’hui, les retraités ont scandé notamment : « à bas Raïssi », « honte à toi Raïssi, dégage du pays », « c’est un jour de deuil, les pensions des retraités gonflent les soutanes », « ils implorent de leurs vœux l’Imam Hossein (3e imam chiite), mais se livrent au vol et au pillage », « nous sommes les partisans d’Hossein, nous n’aurons pas de répit tant que nous n’aurons pas nos droits », « les promesses étaient bonnes, mais ce n’étaient que des mensonges », « ni le parlement ni le gouvernement ne se soucient de la nation », « assez de cruauté et d’oppression, notre table est vide », « 100% d’inflation, 10% d’augmentation », « ce n’est qu’en descendant dans la rue que nous aurons nos droits », « l’inflation et les prix chers sont le fléau du peuple », « une vie digne est notre droit inaliénable », « la santé gratuite est notre droit inaliénable».
Aujourd’hui, les retraités d’Iran Air se sont rassemblés devant leur caisse de retraite et le bureau central de l’aéroport de Mehrabad à Téhéran pour réclamer leurs pensions non versées. Les camionneurs de Kermanchah ont protesté contre l’augmentation des prix du carburant et des pièces de rechange.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a salué les retraités épris de liberté qui sont descendus une fois de plus dans les rues de diverses villes d’Iran pour réclamer leurs droits fondamentaux. Elle a déclaré qu’avec la fermeté de leurs slogans contre Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, ils insistent sur le fait que tant que ce régime sera au pouvoir, la pauvreté, les prix élevés, la corruption et le chômage continueront et s’intensifieront. Le seul moyen d’y mettre fin est de se débarrasser de la dictature religieuse et d’instaurer la démocratie et la souveraineté populaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 août 2022
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