vendredi 14 juillet 2023

Asal Mohammadi entame sa peine de prison : la répression contre les femmes se poursuit

 La militante syndicale Asal Mohammadi est devenue l’une des dernières victimes de la répression persistante de la dissidence en Iran. La militante syndicale Asal Mohammadi a été convoquée à la prison d’Evin le mercredi 12 juillet 2023 pour y purger sa peine.

La 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Asal Mohammadi à un an et huit mois de prison et à une interdiction d’appartenir à des groupes politiques et sociaux pendant deux ans. Elle est reconnue coupable de “propagande contre l’État” et de “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale”.

Asal Mohammadi n’a pas eu accès à un avocat au cours de sa procédure judiciaire et a été interrogée sans la présence de son avocat, ce qui est contraire à la lettre de la loi.

Le cas de l’arrestation et de la détention de Mahtab Yar-Ahmadi

Des agents du Département du renseignement de Doroud, au Lorestan, ont arrêté Mahtab Yar-Ahmadi à son domicile de Doroud le 3 juillet 2023.

Mme Yar-Ahmadi, 43 ans, a un enfant. Depuis son arrestation, elle n’a eu aucun contact ni visite avec sa famille. Elle est actuellement détenue dans le centre de détention du département des renseignements de Khorramabad, la capitale de la province de Lorestan.

Mise à la retraite d’un enseignant pour avoir filmé et participé à des manifestations

L’une des enseignantes de Bandar Anzali, dans le nord de l’Iran, a été mise à la retraite forcée par le ministère de l’éducation.

Zahra Sayyad Delshadpour enseignait dans les lycées de Bandar Anzali. Le bureau d’enquête pour les violations administratives l’a forcée à prendre sa retraite. Elle est accusée d’avoir participé à des rassemblements illégaux et à des sit-in au département de l’éducation de Bandar Anzali, d’avoir filmé et pris des photos des manifestants et d’avoir incité les élèves à se mettre en grève et à ne pas aller à l’école.

Une stagiaire punie d’un travail de conciergerie pour avoir enfreint le code vestimentaire

Par ailleurs, une stagiaire a été relevée de ses fonctions et contrainte d’effectuer des travaux d’entretien pour avoir enlevé son hijab alors qu’elle était au volant.

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