dimanche 7 janvier 2024

La commission des Femmes du CNRI condamne les verdicts cruels à l’encontre de Roya Heshmati et Farzaneh Barzekar

 La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne condamne vigoureusement la peine de fouet infligée à Mme Roya Heshmati sous l’accusation fictive de port incorrect du voile et la condamnation à 24 mois de détention de Mme Farzaneh Barzekar, mère du manifestant assassiné Erfan Reza’i.

La commission des Femmes du CNRI appelle les Nations unies et les organismes internationaux de défense des droits humains et des droits des femmes à prendre une position très ferme contre le régime misogyne des mollahs et ses châtiments inhumains.

Le pouvoir judiciaire des mollahs a tenté de justifier ses pratiques inhumaines en accusant Roya Heshmati de promouvoir et d’approuver des activités illégales (“ebahegari”) et de s’engager dans une “action organisée en échange d’une somme d’argent reçue de l’étranger”.

L’agence de presse du pouvoir judiciaire, Mizan, a déclaré le 6 janvier 2024 : “Le verdict a été rendu conformément à la loi et à la charia sacrée. Les domaines spécifiques (pour la flagellation) ont été clairement spécifiés dans la loi et le verdict”.

Roya Heshmati, 33 ans, a été condamnée à 74 coups de fouet et à une amende de 1,25 million de tomans.

Dans un autre verdict inique du tribunal révolutionnaire des mollahs à Amol, Mme Farzaneh Barzekar, mère du manifestant Erfan Rezaii tué en 2022, a été condamnée à une peine de 24 mois de détention. Elle est accusée d’avoir “insulté” Ali Khamenei, le guide des mollahs, et d’avoir diffusé de la “propagande contre l’État”.

La commission des Femmes du CNRI demande instamment aux autorités internationales compétentes, y compris au rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme en Iran et à la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence faite aux femmes et aux filles, de condamner fermement les verdicts inhumains et anti-islamiques prononcés par la dictature religieuse et misogyne des mollahs. En outre, le régime clérical doit être expulsé de toutes les agences des Nations unies chargées des droits humains.

Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 7 janvier 2024


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