vendredi 5 avril 2024

Condamnation à mort de Shahriar Bayat, un prisonnier politique âgé de 64 ans

 – Le mardi 2 avril 2024, la condamnation à mort du prisonnier politique Shahriar Bayat a été prononcée par la section 13 du tribunal pénal de l’une des provinces de Téhéran. Auparavant, Shahriar Bayat, le prisonnier politique, avait été condamné à 18 ans de prison par la section 1 du tribunal révolutionnaire de Shahriar.

L’un des membres de la famille de ce prisonnier politique a déclaré à l’Iran Human Rights Monitor (Iran HRM) : « M. Bayat a obtenu une permission de sortie de la prison d’Evine le 17 mars 2024. Sa condamnation à mort, prononcée le 14 février 2024 par la branche 13 du tribunal pénal de l’une des provinces de Téhéran, pour insulte au Prophète, a été enregistrée dans le système le dernier jour de sa permission, soit le 24 mars 2024. Elle lui a été communiquée le jour de la fin de sa permission et de son retour en prison ».

Shahriar Bayat, prisonnier politique, a été arrêté le 25 septembre 2022, lors des manifestations nationales en Iran. Il a été détenu par les forces de sécurité à son domicile de Shahriar et transféré à la prison Evin de Téhéran. Après un certain temps, il a été transféré dans le pavillon 6 de la prison d’Evine.

Le 1er mars 2023, le prisonnier politique, Shahriar Bayat a été condamné à un total de 18 ans de prison. Il a été condamné à un an de prison pour propagande contre le système, deux ans pour avoir insulté Khomeini et Khamenei, cinq ans pour avoir participé à des rassemblements et conspiré pour commettre des crimes contre la sécurité nationale, et dix ans pour avoir organisé et géré des groupes illégaux (virtuels) et en avoir été membre dans le but de porter atteinte à la sécurité nationale. M. Shahriar Bayat est un employé à la retraite, marié et résidant dans le comté de Shahriar.

Dans une lettre adressée aux autorités judiciaires en août 2023, le prisonnier politique a écrit :

« À l’âge de 63 ans, j’ai atteint pour la première fois un tel endroit dans ma vie. Sans aucune activité pratique ou de terrain, du seul fait que sur mon téléphone portable, avec l’abondance et la diversité des contenus qui circulent quotidiennement, des milliards dans le monde, j’ai été soumis sans vergogne et avec audace à la création d’un dossier contre moi par intrusion dans l’espace personnel et privé de mon téléphone. »

Source : Iran HRM/ CSDHI

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