vendredi 10 mai 2024

Avec une vague d’exécutions, des peines de prison, la répression des femmes et la censure, Khamenei tente d’empêcher un soulèvement

 85 exécutions au cours des 20 derniers jours

En proie à des crises internes et externes, Ali Khamenei craint les conséquences de son bellicisme à l’étranger et redoute un soulèvement populaire. Il tente désespérément de reprendre le contrôle de la situation par des exécutions, de lourdes peines de prison, la répression des femmes et la censure.

Ce jeudi 9 mai, quatre prisonniers – Hassan Arabi, Hassan Choupani, Abdullah Hassanzadeh et un autre prénommé Hassan – ont été pendus à Oroumieh. Le mercredi 8 mai, quatre autres condamnés, dont une femme nommée Fariba Mohammadzehi, Abdullah Uzbakzehi et Khalilollah Barahoui (tous des compatriotes baloutches) ont été exécutés à Kerman, et Khan Mohammad Es’haqzehi a été pendu à Semnan.

Le mardi 7 mai, Hassan Moharrar a été exécuté à la prison centrale d’Oroumieh, et le dimanche 5 mai, Ali Asghar Falah a été pendu à la prison centrale de Qom. De plus, le jeudi 2 mai, quatre prisonniers – Mohammad Rassoul Khoshkar, Saïd Ranjdoust, Saber Amin-Abadi et Mehdi Habibi – ont été pendus à Tabriz, et Ya’qoub Amiri a été exécuté à Ardebil. Cela porte à au moins 85 le nombre total d’exécutions enregistrées ces 20 derniers jours.

Dans un autre acte criminel, le mardi 7 mai, des agents des pasdarans ont brutalement assassiné à coups de couteaux le célèbre chanteur baloutche Balal Nasroui devant la caserne de la 88e division blindée et près du bureau des services de renseignement à Zahedan. Les pasdarans avaient menacé Balal, qui avait déclaré à ses amis : « Si je suis assassiné, sachez que seul le corps des pasdarans est responsable, et que je n’ai aucun problème avec qui que ce soit. » Hier, une foule de milliers de personnes ont assisté aux funérailles de Balal dans sa ville natale de Mirjaveh.

D’autre part, le pouvoir judiciaire a condamné l’éminent réalisateur et cinéaste Mohammad Rassoulof à huit ans de prison, au fouet, à une amende et à la confiscation de ses biens sur la base d’accusations fabriquées de toutes pièces. Ces châtiments, même selon les lois de ce régime, n’ont pas de légitimité.

Une fois de plus, la Résistance iranienne appelle le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran, l’Union européenne et ses pays membres à ne pas rester silencieux et passifs face aux exécutions et la répression en Iran. Ils doivent agir pour sauver les détenus condamnés à mort, en particulier les prisonniers politiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 mai 2024

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