L’approbation comprend le soutien de 13 des 15 présidents de commission du Parlement gallois et de trois ministres. La déclaration condamne la répression du peuple iranien par le régime, en particulier lors du soulèvement de 2022, au cours duquel les forces de sécurité ont tiré sur des manifestants non armés. Il met en évidence le statut du régime en tant que premier bourreau au monde par habitant, avec au moins 864 exécutions rien qu’en 2023.
La déclaration des députés gallois rappelle également le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, ordonné par le guide suprême du régime Rouhollah Khomeini. Ils ont critiqué le récent procès grotesque de plus de 100 membres de l’OMPI par contumace, qu’ils considèrent comme un prétexte pour de futurs actes terroristes contre les opposants, notamment en Europe.
Les parlementaires gallois ont souligné que les actions du régime iranien constituent une source majeure d’instabilité au Moyen-Orient et au-delà. Ils ont condamné le rôle du régime dans la propagation du terrorisme par l’intermédiaire du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et de ses groupes mandataires, perturbant ainsi la paix régionale et mondiale.
La déclaration appelle la communauté internationale à soutenir le plan en dix points de Maryam Radjavi, qui prône des élections libres, la liberté d’expression et de réunion, l’abolition de la peine de mort, l’égalité des sexes, la séparation de la religion et de l’État, l’autonomie des groupes ethniques iraniens, et un Iran non nucléaire. Ces valeurs, affirment les députés gallois, s’alignent sur leurs propres principes de démocratie et de droits de l’homme.
Les députés ont également condamné les actions du régime iranien contre les membres de l’opposition, en particulier ceux d’Achraf-3, en Albanie, et ont souligné leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l’homme.
Les législateurs gallois ont appelé la communauté internationale à reconnaître le droit du peuple iranien à résister et les unités de résistance de l’OMPI à confronter les pasdaran armés.
Cette décision du Parlement gallois s’ajoute à la pression internationale croissante sur le régime iranien, exhortant les gouvernements du monde entier à adopter des mesures plus strictes contre le régime en Iran, notamment l’inscription du CGRI sur la liste des organisations terroristes et la mise en œuvre de sanctions pétrolières. La déclaration souligne la nécessité pour le régime de rendre des comptes pour les violations des droits humains, en particulier le massacre de 1988, et pour l’Europe de soutenir la quête du peuple iranien pour un avenir démocratique.
Source:NCRI
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