Le 16 février, dans une mesure inhumaine, les forces de la répression ont fait défiler quatre jeunes hommes pour les humilier dans les rues de Tabriz. L’un d’eux était accusé d’avoir servi du narguilé et d’avoir installé un salon de thé chez lui. Alors qu’il était exhibé les mains enchaînées, il criait douloureusement : « J’ai faim. J’ai une famille. Donnez-moi un travail. Si j’avais un travail, je ne servirais pas du narguilé.»
De façon similaire, le 10 février, les forces de sécurité ont fait défiler deux jeunes hommes dans la rue Farhang, dans la ville de Sari, qui gagnaient leur vie en ramassant des ordures, accusés d’avoir brisé les vitres d’une boutique.
Le régime théocratique, plus craintif que jamais de l’éruption de la colère populaire et des protestations, notamment d’une jeunesse excédée par la pauvreté, le chômage et la répression, a fini par avoir recours, entre autres choses, à la punition inhumaine consistant à faire parader de jeunes hommes dans les rues de la ville, de façon à accroître le climat de terreur dans la société.
La Résistance Iranienne exprime sa profonde aversion pour cette punition inhumaine et arbitraire et appelle la population, en particulier la jeunesse courageuse, à refuser de tolérer cette barbarie perpétrée par les véritables voyous, les dirigeants du régime iranien. La Résistance Iranienne appelle les organisations des droits de l’homme, notamment celles pour les droits de l’enfant et des jeunes, à prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à ces châtiments dégradantes en Iran.
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