Chahindokht Mowlaverdi, l’adjointe du président du régime iranien pour les affaires des femmes et des familles, a critiqué la suppression de la loi l’aide aux familles des personnes exécutées. Elle a précisé : « Dans la province de Sistan-Baloutchestan [au sud-est de l’Iran], il y a un village où tous les hommes ont été exécutés ».
Elle a déclaré dans une interview avec l’agence de presse Mehr : « Nous avons de nombreux cas où le chef de famille a été emprisonné pour avoir commis un délit et le tribunal a ordonné la confiscation du logement de la famille. Que dit le législateur concernant la confiscation du seul abri d’une mère de famille avec trois enfants. Dans de telles situations, quels sont les devoirs de l’exécutif ? »
« Il y a en Iran 17 organes chargés de réduire les préjudices sociaux. Ils ont des budgets et ils ont la mission de s’occuper de ces problèmes. Quel est le rôle de ces organes pour réduire les préjudices subis par la famille des personnes condamnées par la justice. Que deviendrait une mère de famille avec ses trois enfants, si l’on confisque leur logement. Apparemment, ceci n’est pas le souci des services chargés de l’application des peines », a-t-elle affirmé.
Chahindokht Mowlaverdi a ajouté : « Dans la province de Sistan-Baloutchestan, il y a un village où tous les hommes ont été exécutés. Les enfants de ces personnes exécutées sont d’une part tentés de venger leur père et d’autre part n’ont aucun autre moyen de subsistance. Ces enfants deviennent à leur tour des trafiquants potentiels, puisque les services sociaux ne leur fournissent aucun soutien. »
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