Le Dr. Mohammad Maleki, le premier président de l’université de Téhéran après la révolution de 1979, appelle à un jugement international du régime iranien. M. Maleki a insisté sur les exigences de justice pour le massacre en 1988 de plus de 30.000 prisonniers politiques en Iran.
Voici des extraits de son discours :
« Nous vivons des jours spéciaux ; des jours que nous attendions depuis plusieurs années. Et le poème que j’ai écrit dans ma dernière lettre : Avez-vous vu que le sang injustement versé du papillon n’a pas permis à la bougie de brûler de la nuit jusqu’à l’aurore.
« Ceux parmi nous qui ont fait les prisons dans les années 1980 connaissent très bien cette personne extrêmement folle, Mostafa Pour-Mohammadi. En 2009, il a tout nié et a déclaré que cela (le massacre) n’a jamais eu lieu. Et maintenant, il dit : « Nous avons bien fait, nous avons fait notre obligation religieuse (Charia), nous le ferons encore etnous sommes fiers de cela. »
« Moi, cependant, en tant qu’enfant musulman, un enfant qui a grandi dans les mosquées à l’intérieur du pays et dans les églises à l’extérieur, je ne comprends pas cette charia. Quelle est cette charia selon laquelle ils disent avoir fait leur obligation religieuse ?
« Si la charia signifie tueries, exécutions, mensonges, vols, pillages et salaires fantaisistes…alors maudite soit cette charia par laquelle de pareilles choses arrivent.
« Mais si la charia signifie justice, liberté, égalité, et droits égaux, alors nous l’acceptons et recherchons la justice selon cette charia…
« Aujourd’hui, les faits sont clairs et certainement d’autres faits deviendront clairs plus tard. J’ai spécialement écrit dans la lettre que nous demandons à connaître les faits à propos des 8 ans de guerre (entre l’Iran et l’Irak) qui ont détruit des centaines de milliers de jeunes iraniens et d’étudiants, et où selon Hashemi Rafsanjani (ancien président du régime iranien) 36 mille enfants qui ont été envoyés au front (par le régime) ont été anéantis. Nous voulons que la vérité soit révélée.
« Nous n’avons pas l’intention d’exécuter quiconque ou de causer la violence, parce que nous sommes membres du LEGAM, l’abolition de la peine de mort étape par étape. Nous n’exécuterons aucun d’entre eux. Nous voulons qu’ils avouent quels étaient leurs crimes, et ensuite les laisser aller au peuple s’ils osent.
« Nous recommandons au peuple de ne même pas les toucher. Qu’ils crachent seulement sur le sol quand ils les voient (ces criminels).
« Le mouvement de recherche de la justice doit se répandre, puisque la question est heureusement en train d’être débattue par les organes internationaux maintenant, de sorte que dans le futur, aucun groupe, aucune classe, aucun parti, et aucune organisation n’osera commettre de tels actes.
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