Selon des rapports de sites Web de langue farsi, après neuf jours de grève de la faim, Behnam Mousivand, le prisonnier politique en salle 8 de la prison d'Evine, a entamé une grève de la faim sèche. Depuis mercredi 14 septembre, il a même refusé de prendre de l'eau. Ce prisonnier politique souffre d'un certain type de maladie intestinale et son état de santé va devenir critique dans le cas où il reste en grève de la faim.
Selon les rapports, le septième jour de sa grève de la faim, Behnam Mousivand avait refusé de prendre des médicaments.
Il écrit dans une lettre à cet égard : « Au septième jour de ma grève de la faim, j'ai décidé de faire une grève de médicaments, y compris deux de mes médicaments spécialisés, à savoir Depaltin-500 et Alanta-700. »
Mousivand poursuit : « En réponse aux remarques de ma sœur que les prisonniers politiques doivent être légalement séparés de ceux non politiques, M. Hajiloo, le procureur supervisant la prison, a déclaré “de quelle loi parlez-vous” ? Voilà pourquoi j'insiste sur la légitimité de ma demande ».
Le 5 septembre, Behnam Mousivand a été battu dans la nuit par un certain nombre de ruffians, soutenu par les responsables de la prison, dans le quartier 8 de la prison d'Evine. Suite à cet incident et pour protester contre la non-conformité de la prison à la loi sur la catégorisation des crimes, Mousivand a fait une grève de la faim depuis mardi 6 septembre.
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