Selon les rapports, le prisonnier politique « Arjang Davoudi » a été convoqué au matin du 22 septembre par les huissiers de justice à la prison de Gohardacht (Rajaee Shahr) à l'ouest de Téhéran. On lui a dit de rassembler ses affaires et de se préparer à être envoyé en exil à Zabol, où il doit rester pendant deux ans.
Considérant les maladies dont souffre Davoodi, ses codétenus pensent que cela est un complot du pouvoir judiciaire du régime iranien pour l'assassiner.
Aussi, mercredi 21 septembre 2016, le prisonnier politique « Reza Kahe » a été convoqué par le bureau de gestion de la prison de Gohardacht. Dans le bureau, il a été interrogé et menacé sur sa non-participation à des cours obligatoires (cours de religion) de la prison, la prière en commun, ainsi que l'appel.
En réponse, ce prisonnier politique a protesté contre la pression et a déclaré qu'il ne prendra pas part à ces cours et l'appel, parce qu'il a été porté à cette salle de force et contre le principe de séparation des infractions.
Toujours selon ces informations, il y a eu un violent affrontement entre les prisonniers ordinaires le mardi 20 septembre, après quoi un certain nombre d'entre eux ont été transférés à d'autres quartiers. L'affrontement a eu lieu en salle 2 de Hall 5. Ce choc violent a suscité des inquiétudes parmi les familles des prisonniers politiques. Les prisonniers politiques et leurs familles ont protesté à plusieurs reprises contre la non-conformité de la prison au principe de la séparation des délits.
Le prisonnier politique « Omid Shahmoradi Sanandaji » qui suit sa longue souffrance causée par sa maladie avait finalement été emmené dans un hôpital à l'extérieur de la prison pour son traitement, a été contraint de retourner à la prison après que les responsables de la prison ont interrompu son processus de traitement en l'empêchant d'effectuer des tests dans d'autres hôpitaux.
Emprisonné en salle 7 de Hall 12 à la prison d'Evine, dans le nord de Téhéran, ce prisonnier politique avait déjà fait une grève de la faim pour protester contre le fait qu'on lui interdise un accès à des traitements médicaux.
Il convient de souligner qu'Omid Shahmoradi a été arrêté en mai 2012 et a été maintenu en confinement solitaire 240 pendant sept mois.
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