Mohammad Haghani, président de la commission de l’environnement du conseil de Téhéran, vient de déclarer dans une interview à l’agence Ilna que la situation en matière de problèmes sociaux dans la capitale iranienne avait franchi la ligne rouge et entrait dans une zone d’alerte.
Les ressources naturelles de Téhéran sont épuisées et la ville se meurt, a-t-il déploré.
Evoquant le fléau de la drogue et les SDF, appelés en Iran les « dormeurs de cartons » parce qu’ils se réfugient la nuit dans ou sous des cartons, il a reconnu l’échec du régime en place à régler ces problèmes : « Ce que nous faisons est une erreur. On ramasse les drogués et les SDF, on les loge, on les habille, on les nourrit et après on les relâche dans la rue. On n’aboutit à rien. »
Il ne parle pas de la violence des patrouilles chargées de faire la chasse aux drogués et aux sans-abris, ni du fait que ces patrouilles sont rémunérées au quota de personnes ramassées et que c’est la raison pour laquelle les victimes sont relâchées et arrêtées de nouveau.
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