Maryam (Nasim) Naghash Zargaran, une prisonnière chrétienne malade, détenue dans le quartier des femmes dans la prison d'Evine, a été envoyée en congé médical extensible, le mardi 28 août.
Auparavant, Mme Zargaran avait commencé une grève de la faim pour la deuxième fois le 5 juillet, qui a pris fin après 27 jours suite aux promesses des autorités.
Le 10 juillet, Mme Naghash Zargaran a publié une lettre avec le titre : « Il est temps de briser mes trois ans de silence », au sixième jour de sa grève de la faim et a parlé de son arrestation et de son interrogatoire illégal et elle a souligné les injustices sans fin dans son affaire.
Maryam (Nasim) Naghash Zargaran avait été envoyée en permission depuis la prison d'Evine le onzième jour de sa grève de la faim le 6 juin. Elle a cessé sa grève de la faim suite aux demandes de sa famille et de ses amis sans avoir obtenu satisfaction à toutes ses demandes. Et puis elle est retournée à Evine dans l'intermédiaire à cause de son traitement parce que le procureur général a refusé de prolonger son congé et a menacé de confisquer la garantie de sa liberté sous caution.
Nasim Zargaran a été diagnostiquée avec une ASD et a eu une opération cardiaque il y a 9 ans et a besoin de soins médicaux constants. D'ailleurs, ses mains et ses jambes s'engourdissent et elle souffre d'articulations chroniques et de douleurs de la colonne vertébrale depuis l'année dernière. On a ordonné pour elle, 5 jours d'hospitalisation et des séances de physiothérapie immédiate qui ont été refusés par le procureur et elle souffre encore de douleurs intenses. Mme Zargaran a également été diagnostiquée avec une anémie grave, du diabète et un taux de cholestérol élevé après son arrestation, mais en raison du rejet de ses demandes, les traitements ont été interrompus.
Maryam (Nasim) Naghash Zargaran a été convoquée au bureau des renseignements pour la première fois en février 2011 et elle a été interrogée. Ces interrogatoires qui ont été accompagnés de menaces et du harcèlement des membres de sa famille et ils se sont produits dans des lieux non officiels ont continué autour du sujet des églises de maison.
Enfin, elle a été convoquée par la police de la sécurité sur le téléphone et elle a été arrêtée. Saeid Abedini, citoyenne irano-américaine, qui est revenue en Iran pour la fondation d'un orphelinat dans le nord de l'Iran a été arrêtée, aussi. Le même jour, la maison de son père, a été fouillée par la police et ses livres, brochures religieuses et accessoires personnels ont été saisis.
Elle a été transférée à la prison d'Evine pour prendre ses empreintes, puis transférée à Vozara sans aucune accusation. Elle y est maintenue pendant 5 jours et nuits dans des conditions minimales de vie et a été interrogée là. Le sujet principal des interrogatoires était les maison-églises, la raison du nombre croissant d'entre eux, leurs membres et de la qualité des rituels dans ces églises de plus en plus.
Mme Zargaran a été transférée à la prison d'Evine et au sein de la branche numéro 2 de Shahid Moghadas, elle a été accusée de propagande contre le régime.
Après 19 jours d'arrestation temporaire, elle a été libérée ssous caution pour 700 millions de IRR. Elle a été condamnée à 4 ans de prison par la branche 28 du tribunal révolutionnaire par le juge Moghiseh, en charge de collusion et d'agissements contre la sécurité nationale. C'est alors qu'elle n'a jamais eu une audience au tribunal conc
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