Candice Malcolm, un éditorialiste de Toronto Sun, a vivement critiqué les Nations Unies pour avoir autorisé le président du régime iranien à prendre la parole à l’Assemblée Générale. Dans un article pour le Toronto Sun le samedi 24 septembre, Mme. Malcolm a écrit :
« Dans le cas de Rohani d’Iran, les leaders démocratiques sont tous trop désireux de croire le mythe selon lequel il est un despote qui cherche à laver ses affaires.
La fausse conception selon laquelle Rohani est « modéré » a conduit au désastreux accord nucléaire en 2015. L’accord a permis d’écouler des billions de dollars en Iran sans aucune concession sur les violations des droits de l’homme ou une garantie sur le fait que l’Iran arrêtera son agression militaire dans la région. »
Sans surprise, l’article a souligné que le régime iranien « utilise ses nouvelles liquidités pour financer le terrorisme et soutenir le régime d’Assad en Syrie – perpétuant la guerre et la misère au lieu de profiter au peuple iranien. »
« A quelques pâtés de maisons de la mascarade aux Nations Unies, cependant, une grande manifestation cherche à révéler un autre aspect du régime iranien. Les militants iraniens des droits de l’homme ont organisé une manifestation pour condamner Rohani et exiger la justice pour les personnes tuées par le régime iranien. »
« La manifestation a particulièrement souligné les tueries extra-judiciaires de quelques 30.000 prisonniers politiques au cours de l’été de 1988. »
« A la manifestation, j’ai échangé avec Geoffrey Robertson, un défenseur des droits de l’homme et ancien juge d’appel au Tribunal spécial des Nations Unies pour la Sierra Leone. Robertson m’a dit que « tuer les prisonniers de guerre est la pire espèce des crimes de guerre, » soulignant que le massacre en Iran est le pire des massacres depuis la deuxième guerre mondiale. »
« Il n’y a eu ni représailles, ni châtiment, contrairement aux autres atrocités (similaires), » a déclaré Robertson. La plupart des gens qui ont commandité cela sont toujours au haut commandement en Iran.»
Rohani lui-même était un ancien responsable au sein du gouvernement qui a contrôlé le massacre, a relevé l’article.
L’ancien Sénateur des Etats-Unis, candidat à la vice-présidence et Démocrate à vie, Joe Lieberman, a aussi pris la parole à la manifestation, condamnant le régime iranien et le qualifiant de « dictature violente. »
Dans une interview, Lieberman a déclaré à Toronto Sun que la communauté internationale devrait traiter le régime iranien avec le même dédain avec lequel il traite la Corée du Nord, soulignant qu’« il y a plus de sang sur les mains du régime de Téhéran (capital de l’Iran). »
« Rohani ne devrait pas être traité comme s’il était un leader mondial digne de respect. Il devrait être traité comme Kim Jung Un serait traité s’il venait ici, » a déclaré Lieberman.
L’article a ajouté : « Le ministre canadien des Affaires internationales, Stephen Dion, a mentionné sur Twitter qu’il a rencontré le régime pour discuter de l’état de leur relation et des affaires consulaires. Dion a manqué de mentionner toute discussion sur les droits de l’homme, le terrorisme ou la justice pour les personnes tuées dans le massacre de 1988. »
L’article a exhorté l’ONU à identifier, condamner et arrêter les tyrans comme Rohani qui commettent des « crimes contre l’humanité. »
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