Le 15 septembre, lors de la 33e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève, Behzad Naziri, représentant de la résistance iranienne, est intervenu pour dénoncer les crimes du régime des mollahs en Iran. Il a demandé au Conseil de l'ONU d'ouvrir une enquête sur le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 sur ordre de Khomeiny.
"Monsieur le Haut Commissaire, nous partageons les préoccupations que vous avez exprimées concernant les violations des droits humains en République islamique d'Iran, regrettant le manque de coopération des autorités iraniennes avec votre bureau et plus généralement, le refus d'accès à la communauté internationale.
Les exécutions, suite à des décisions de justice ou extrajudiciaires, sont excessivement fréquentes dans le pays. En fait les exécutions de personnes pour leur opinion ou leur appartenance religieuse ne datent pas seulement d'aout 2016.
Car déjà en aout 1988, et les mois suivants, environ 30.000 prisonniers politiques, pour l'essentiel membres de l'OMPI, ont été exécutés suivant une fatwa de l'ayatollah Khomeiny.
Un enregistrement audio rendu public le 9 aout dernier, laisse entendre la voix de l'ayatollah Montazeri, haut dignitaire religieux iranien, qui aurait dû succéder à Khomeiny à la tête de l'Etat iranien, Montazeri s'adressant aux auteurs de ce massacre, qui occupent toujours des postes clés du pouvoir, notamment dans l'administration de la justice, disait que : "le pire des crimes de l'histoire de la République islamique d'rane st en train d'être commis" de leurs mains et que "exécuter des milliers de personnes par jour est à terme contre-productif".
Amnesty international, Human Rights Watch, FIDH et de nombreux juristes internationaux ont déjà qualifié ce massacre de crime contre l'humanité.
Monsieur le Haut-commissaire, vous avez dit "des Etats peuvent fermer nos représentations, mais ne peuvent pas nous fermer la bouche, ni nous fermer les yeux."
Monsieur le Haut-commissaire, vous avez dit "des Etats peuvent fermer nos représentations, mais ne peuvent pas nous fermer la bouche, ni nous fermer les yeux."
Des milliers de familles ne savent toujours pas où sont enterrés leurs proches, victimes de ce massacre et dispesés dans de nombreuses fosses communes aux alentours de la capitale et de plusieurs grandes villes d'Iran.
Nous appelons donc, de concert avec les mécanismes du Conseil des droits de l'homme, à ouvrir une enquête sur cette violation grave et massive des droits de l'homme en Iran.
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