Appel à une action immédiate pour libérer les personnes arrêtées et mettre fin à la piraterie sur Internet par le régime théocratique
Le Brigadier général des Gardiens de la révolution, Kamal Hadifar, chef de la cyberpolice FATA, a déclaré qu'entre le 20 mars 2017 le 20 mars 2018 plus de 70 000 utilisateurs du cyberespace ont été arrêtés. « L'année dernière, plus de 70 000 cybercriminels ont été arrêtés et... renvoyés devant les autorités judiciaires.... Durant cette même période plus de 39 000 crimes cybernétiques ont été découverts.
La croissance de près de 10 fois le nombre de crimes a ajouté à nos préoccupations » (Agence de presse officielle Ilna, 29 avril 2018).
Quelques jours plus tôt, Sadegh Larijani, l'homme de main en chef du système judiciaire de la théocratie, a déclaré : « Les réseaux sociaux sont au service de la puissance dominante (États-Unis) et de l'OMPI pour la destruction des piliers du régime. » (Agence de presse ILNA - 25 avril). « Toutes les agences de sécurité sont tenues de traiter avec les branches internes qui travaillent dans le cyberespace avec des ennemis et des étrangers », avait-il déclaré 25 janvier dernier sur les chaînes d’informations du régime.
Le recours des dictateurs iraniens à la répression massive sur Internet reflète l'incapacité du régime à faire face aux soulèvements populaires qui ont ébranlé le régime intégriste et appelé au renversement du régime. Après le soulèvement de décembre 2017 et de janvier 2018, le Conseil suprême de sécurité du régime a annoncé : « Il a été décidé que les activités de ces réseaux devraient être suspendues afin de ne pas être utilisées contre la tranquillité du pays » (médias d'informations du régime, le 3 janvier). Le mollah Ahmad Jannati, chef de l'Assemblée des experts (une institution dirigeante du régime), a déclaré : « Si le cyberespace était restreint, nous n'en serions pas arrivés là.... Le cyberespace est un problème et un désastre qui nous ronge. »
La Résistance iranienne condamne fermement les arrestations massives et la répression sans précédent des internautes et appelle les organisations internationales de défense des droits de l'homme, notamment le Rapporteur spécial sur la liberté d'expression, le Groupe de travail sur les arrestations arbitraires, l'Union internationale des télécommunications (UIT) et d'autres organismes internationaux compétents, à condamner fermement le régime des mollahs pour cette répression brutale, qui constitue une violation de nombreux traités internationaux, et à prendre les mesures nécessaires pour libérer les personnes arrêtées et mettre fin à cette piraterie sur Internet.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance of iranienne
Le 30 avril 2018
Le 30 avril 2018
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