La Journée internationale des travailleurs est le jour institué pour défendre la justice, l'égalité et les droits de l'homme pour les travailleurs dont le labeur et les efforts, le bien-être et le bonheur de la société dépendent.
En Iran, cependant, les droits des travailleurs ont été totalement violés depuis que le régime clérical a pris le pouvoir en 1979.
Le régime des mollahs n'a laissé aucune fenêtre pour défendre les droits des travailleurs à tel point qu'aujourd'hui, les salaires des travailleurs et les rémunérations mensuelles ne sont pas payés depuis des mois et même depuis plus d'un an.
Les travailleurs doivent obtenir des prêts et payer des intérêts, vendre leurs organes et parfois s’immoler par désespoir.
À la lumière de telles conditions tortueuses pour tous les travailleurs, on peut concevoir la situation grave dans laquelle se trouvent les travailleuses en Iran, puisque les femmes sont systématiquement discriminées dans la loi, sur le marché du travail et dans tous les autres domaines de la vie.
Les conditions de travail pénibles des travailleuses ne sont pas conformes aux normes et standards internationaux, sans parler des conventions et protocoles plus avancés de l'OIT ou de l'autonomisation économique des femmes dans le Programme de développement durable à l'horizon 2030, de l’ONU.
Le régime iranien, qui est membre de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme (CSW), n'a adopté aucune des recommandations de la CCF pour améliorer l'autonomisation économique des femmes et va dans la direction opposée.
Au lieu d'« éliminer les barrières structurelles et les lois discriminatoires » et de « créer des opportunités économiques égales », le régime sanctionne davantage la discrimination contre les femmes et ses législations marginalisent encore davantage les femmes.
Le Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, révèle la vision misogyne du régime en déclarant que les femmes « ont été créées physiquement et émotionnellement par Dieu pour un rôle spécial dans la vie » et « la question de l'emploi des femmes ne fait pas partie des principaux problèmes ».
En conséquence de telles visions et lois, les femmes iraniennes qui ont besoin de joindre les deux bouts pour subvenir aux besoins de leur famille sont forcées d'accepter n'importe quel travail avec un petit salaire. Elles sont embauchées par de petits ateliers pour travailler dans des conditions dangereuses sans être couvertes par une assurance, sans primes ou sécurité d'emploi.
Certains experts ont mieux décrit les conditions difficiles des travailleuses comme un « esclavage ».
Source : Commission des femmes, CNRI
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