L’argent de centaines de milliers d'Iraniens a été « pillé » par des institutions financières et de crédit, affiliées aux pasdarans et à d'autres institutions du régime.
Ces gens, en colère d'avoir leur argent volé, sont descendus dans les rues d'Iran dans des villes comme Téhéran, Rasht et Mashhad, entre autres, pour protester contre la corruption économique du système bancaire iranien. Mais ce qui a commencé comme un mouvement syndical s'est rapidement transformé en mouvement politique lorsqu'il est devenu évident que les responsables du régime n'étaient pas tenus pour responsables de leur implication.
Selon des informations publiées par l'agence de presse officielle, ISNA, en 2017, plus de 7 000 établissements de crédit étaient en activité et 6 000 d'entre eux fonctionnaient sans les licences appropriées. Il s'agissait donc clairement d'un problème généralisé, mais pourquoi n’ont-ils pas faits l’objet d’enquêtes de la part du pouvoir judiciaire du régime ? Après tout, le régime classe le fait de s’emparer du dépôt de quelqu'un et de refuser de lui restituer comme un vol qualifié ou une trahison de prêt, ou les deux à la fois, mais personne n’a été poursuivi.
La réponse est que la majorité de ces établissements de crédit sont gérés par des personnes ayant des liens avec le régime, peut-être des parents de responsables, des fonctionnaires à la retraite ou même des hauts fonctionnaires toujours au pouvoir. Selon le site Web officiel, Khabar Online, les pasdarans et les forces du Basij seraient les principaux coupables.
Il ne s’agit pas d’une nouvelle crise, mais cela n’incite pas les dirigeants actuels du régime à écarter la faute et à prétendre que, comme les institutions ont été mises en place sous la surveillance de quelqu'un d’autre, ce n’est pas leur problème. Ces instituts financiers causent des problèmes énormes à l’économie iranienne, qui est déjà sur le point de s’effondrer, en refusant de restituer leurs dépôts à la population appauvrie.
Les personnes pillées ont commencé par protester contre les institutions, mais le manque d’aide offerte par les responsables du régime signifie que les populations tournent leur colère vers le régime, de plus en plus de déposants rejoignant la cause, jour après jour.
Cela a incité d’autres Iraniens, aux prises avec différentes questions, à faire campagne dans la rue contre la dictature des mollahs, la crise économique étant l’une des causes principales du soulèvement national contre le régime entamé en décembre 2017.
Pour tenter de contenir toutes les manifestations, le régime a envoyé ses forces de sécurité chargée de la répression, mais celles-ci n'ont pas réussi à faire taire les cris légitimes du peuple iranien qui appelle à un changement de régime, qu'il considère comme la solution à ses différents problèmes.
La Résistance iranienne a écrit : « Le peuple iranien, opprimé et réprimé depuis 40 ans, privé de ses droits et libertés fondamentaux, se présente, dans les mouvements organisés de problèmes économiques et commerciaux, comme une excuse pour commencer à manifester… C’est un nouveau facteur qui a encore alimenté la discorde entre le régime iranien et ses organes officiels et non-officiels affiliés, d’une part, et le peuple iranien, de l’autre. Et c'est ce qui a provoqué la peur au sein du gouvernement iranien.
La Résistance iranienne a écrit : « Le peuple iranien, opprimé et réprimé depuis 40 ans, privé de ses droits et libertés fondamentaux, se présente, dans les mouvements organisés de problèmes économiques et commerciaux, comme une excuse pour commencer à manifester… C’est un nouveau facteur qui a encore alimenté la discorde entre le régime iranien et ses organes officiels et non-officiels affiliés, d’une part, et le peuple iranien, de l’autre. Et c'est ce qui a provoqué la peur au sein du gouvernement iranien.
Source : Stop au Fondamentalisme
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