Le rassemblement des sympathisants du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) s'est tenu mercredi, le premier jour de la conférence sur le Moyen-Orient à Varsovie. L'ancien sénateur démocrate a ajouté dans son intervention :
« Dans le monde entier, il n'y a pas de meilleur endroit pour se rencontrer et parler de liberté qu'à Varsovie, en Pologne. Pendant 70 ans, le peuple polonais n'a pas négocié avec ses oppresseurs. Ils ne désespéraient pas pour le changement. Ils n'ont jamais abandonné l'idée que la Pologne serait libre. Aujourd'hui, nous venons ici pour exiger la même chose pour le peuple iranien.
Eh bien, nous félicitons les nations représentées ici aujourd'hui pour discuter de l'avenir du Moyen-Orient et de l'Iran. Nous parlons à tous aux pays qui ne sont pas ici. Nous comprenons votre désir d'accommodement et de complaisance, mais il arrive un moment dans la vie où la réalité doit triompher. Nous avons essayé de négocier avec Téhéran et il y a eu beaucoup de négociations avec Téhéran. Mais depuis 40 ans ils nous ont répondu par le terrorisme, l'oppression et la mort. Les milliers de martyrs en Iran qui reposent dans leurs tombes témoignent du fait qu'il n'y a pas de négociations avec ce régime. Le régime doit prendre fin maintenant.
Aux nations qui croyaient devoir s'accommoder de Téhéran parce qu'elles n'ont pas le choix, nous disons à ces nations que nous sommes le choix : le peuple iranien.
Les milliers et les milliers d'Iraniens qui ont risqué leur vie sont descendus dans les rues des villes et des villages d'Iran, ils sont votre choix. Les milliers et les millions de personnes de la diaspora à travers l'Europe et l’Amérique ont un choix : le NCRI et Maryam Radjavi. Il y a un choix pour un nouveau leadership en Iran.
Je comprends les pays qui ne sont pas venu ici aujourd'hui et qui cherchent un compromis avec l'Iran parce qu'ils sont préoccupés par les armes nucléaires. Je comprends, mais arrêter les armes nucléaires en Iran ne rendra pas les gens plus libres. Il ne nourrira pas les enfants affamés de Téhéran. Cela ne mettra pas fin à l'oppression des droits fondamentaux. Ils n'apporteront pas un gouvernement libre.
Je dis à ces gouvernements que le peuple iranien mérite plus et il faut l’aider face à un régime qui tue des milliers de ses propres citoyens, envoie des terroristes en France, en Allemagne et en Albanie. On ne peut pas faire confiance à un régime qui emprisonne son propre peuple, qui assassine ses propres opposants, pour tenir sa parole sur les armes nucléaires ou tout autre accord. Un régime meurtrier n'est pas un régime de confiance.
Mes amis, ils peuvent appeler cette conférence comme ils veulent, lui donner le nom qu'ils veulent. Mais voici la vérité : hier, il s'agissait de négocier avec Téhéran. Aujourd'hui et demain, il s'agit de mettre fin au régime et d'amener un gouvernement libre à Téhéran : bienvenue dans l'avenir ! »
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