mercredi 27 février 2019

Un rassemblement devant l'ONU à Genève pour condamner les violations des droits de l'homme en Iran


rassemblement genève droits humains iran Au moment où le Conseil des droits humains des Nations Unies convoque sa 40ème session au siège de l'organisme international à Genève, en Suisse, une foule importante de dissidents iraniens se sont rassemblés pour protester contre les violations flagrantes des droits humains et contre le terrorisme du régime iranien.

La manifestation, qui a eu lieu, Place des Nations, appelle à l'éviction du régime iranien par les Nations Unies et à la reconnaissance de la résistance iranienne, symbolisée par le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), en tant que représentant légitime et porte-parole du peuple iranien.
Les manifestants ont mis en place de grandes affiches montrant des photos de personnes exécutées par le régime iranien. Au cours des 40 dernières années, les mollahs ont exécuté plus de 120 000 dissidents iraniens, dont la plupart étaient membres et sympathisants du principal groupe d’opposition iranien, l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK).
Les manifestants demandent également à l'ONU d'ouvrir une enquête officielle sur les exécutions massives de milliers de prisonniers politiques, perpétrées en 1988. Cette année-là, sous les ordres du Guide suprême de l'époque, Ruhollah Khomeiny, le régime iranien avait envoyé plus de 30 000 prisonniers à la potence en raison de leur insistance à s’opposer au régime. La plupart des victimes de ce crime atroce contre l'humanité, connu sous le nom de « massacre de 1988 », étaient des membres et sympathisants de l'OMPI / MEK.
Les manifestants ont également exprimé leur soutien au CNRI, qui représente la seule alternative démocratique au régime brutal des mollahs. « Démocratie, liberté, avec Maryam Radjavi », scandaient les manifestants, faisant référence à Maryam Radjavi, présidente désignée du CNRI.
Mme Radjavi a présenté un plan en dix points pour l’avenir de l’Iran, ce qui est exactement le contraire du régime des mollahs. Mme Radjavi et le CNRI appellent à la création d'un État libre et démocratique offrant des chances égales à tous les Iraniens, sans distinction de sexe, d'ethnie ou de religion, et abolissant les exécutions et toutes les formes de torture. Radjavi dénonce également les ambitions nucléaires et les missiles balistiques des mollahs et leurs activités terroristes. De nombreux politiciens estiment que la plate-forme présentée par Mme Radjavi constitue la meilleure solution à la multitude de menaces posées par le régime iranien à la paix et à la sécurité mondiales.
Les manifestants ont également exprimé leur soutien aux « Unités de la résistance iranienne », partisans de l'OMPI / MEK à l'intérieur de l'Iran, qui ont bravement défié le régime iranien et ses forces répressives. Ces derniers mois, ces unités de la résistance ont incendié des affiches et des banderoles des dirigeants du régime et des icônes, sapant ainsi les efforts des mollahs pour exsuder le pouvoir et apaiser les manifestations qui font rage dans tout le pays depuis décembre 2017.

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