Le régime iranien a exécuté deux prisonniers les 23 et 24 février derniers, selon les médias officiels.
Le premier homme a été exécuté le 23 février dans la prison de Shirvan, dans la province du nord du Khorasan, a rapporté l'agence de presse officielle Fars.
Selon les mêmes médias, un autre homme aurait été pendu en public le 24 février à Aqqala, une ville du nord du pays, située dans la province du Golestan.
Fars n'a pas communiqué de détails sur les prisonniers, mais les défenseurs des droits humains ont identifié l'homme qui a été exécuté en public sous le nom de Ghafour Gari.
Les deux victimes avaient été reconnues coupables de meurtre.
En décembre 2018, la troisième commission de l'Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) a condamné pour la 65ème fois le bilan catastrophique du régime iranien en matière de droits humains. L'AGNU a fait part de ses préoccupations concernant la « fréquence alarmante » du recours à la peine de mort, y compris à l'encontre des mineurs, « le recours généralisé et systématique à la détention arbitraire », « les conditions de détention médiocres », empêchant délibérément l'accès des prisonniers à un traitement médical adéquat », et les morts suspectes en détention ».
Le régime iranien possède l'un des pires bilans de droits humains au monde. Année après année, il détient le record du nombre d'exécutions par habitant.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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