samedi 9 février 2019

Iran - « 40 ans après le soulèvement contre la dictature du Shah, le temps est venu pour que les mollahs soient renversés à leur tour » (Maryam Radjavi)

« 40 ans après le soulèvement contre la dictature du Shah, le temps est venu pour que les mollahs soient renversés à leur tour » (Maryam Radjavi)
Le vendredi 8 février, à l’occasion du 40ème anniversaire du soulèvement du peuple iranien contre la dictature du shah, des milliers d’Iraniens ont participé à une grande manifestation organisée à Paris. Lors de la marche de la Place Denfert-Rochereau à l’Esplanade des Invalides, les manifestants ont dénoncé la continuation de la violation des droits de l’homme en Iran, la multiplication des complots terroristes du régime, la poursuite des programmes balistiques et nucléaires et ont exprimé leur soutien total aux mouvements sociaux et des manifestations de protestation du peuple iranien contre la dictature religieuse des mollahs.

Au début du rassemblement, le message de Mme Maryam Radjavi, la présidente-élue de la Résistance iranienne a été diffusé, dans lequel elle a déclaré: « Avec le renversement de la dictature corrompue et criminelle du shah, ses dignes héritiers qu’étaient Khomeiny et Khamenei, ont relevé la tête (…) Le temps est venu pour les mollahs d’être renversés à leur tour ». Elle a ajouté : « notre peuple vient d’entrer dans une nouvelle phase. Une nouvelle phase de la lutte pour renverser cette tyrannie religieuse. C’est pourquoi les Iraniens attendent de la communauté internationale qu’elle reconnaisse leur lutte, celle menée pour libérer l’Iran et le monde entier du fléau du fascisme religieux. Dans ce domaine, les gouvernements occidentaux ont une double responsabilité, car surtout lors de ces vingt dernières années, ils ont joué un rôle dans le maintien en place de ce régime ».
Nos salutations les plus cordiales aux insurgés, aux résistants des unités de révolte et aux éclaireurs de la liberté à travers l’Iran
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Mme Radjavi a souligné que « la clé de la véritable fin de ces crises se trouve dans la reconnaissance du droit du peuple iranien à résister pour renverser le fascisme religieux et instaurer la démocratie. C’est le cœur de la solution pour l’Iran, et pour la paix et la tranquillité dans la région et dans le monde. ». Elle a également souligné la nécessité d’inscrire le Corps des gardiens de la révolution et le ministère du Renseignement du régime des mollahs sur les listes noires des Etats-Unis et de l’Union européenne et s’est adressée à « ceux qui persistent dans la politique vétuste de complaisance » et les interrogeant : « Pourquoi voulez-vous que les souffrances du peuple iranien et des peuples de la région continuent ? »
Mme Radjavi a conclu : « Ce que nous disons est ceci : ôtez des mains des mollahs leur programme balistique et tout autre armement ou outil. Le peuple et la Résistance iranienne ne veulent plus voir ce régime disposer d’une seule balle, de pouvoir vendre un seul baril de pétrole ou dépenser un seul dollar des avoirs du peuple pour la répression et le terrorisme ».
Ce rassemblement a été soutenu par un grand nombres d’associations iraniennes en Europe, des organisations de défense des droits humains, des syndicats, des comités parlementaires et des maires d’arrondissement de Paris et de la région l’Ile-de-France.
Parmi les premiers orateurs prenant la parole dès le début du rassemblement, on peut citer :
Gilbert Mitterrand, président de la Fondation Danielle Mitterrand, France-Libertés ;
Michèle de Vaucouleurs, députée, présidente du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID), Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre d’Algérie, Alejo Vidal-Quadras, ancien vice-président du Parlement Européen, président du Comité international «In Search of Justice/ISJ», Georges Sabra, personnalité politique éminente de l’opposition syrienne, Jean-François LegaretGérard Lauton représentant de Syndicat des enseignants, Jean-Pierre Michel, parlementaire honoraire, co-fondateur du Comité français pour un Iran démocratique (CFID), François Colcombet, président de la Fondation d’études pour le Moyen-Orient (FEMO), Jean-Pierre Brard, ancien député maire de Montreuil, Pierre Bercis, président de Nouveaux Droits de l’Homme, Sylvie Fassier, ancienne maire de Le Pin.....
Dans son intervention, Gilbert Mitterrand a fait référence au rapport d’Amnesty International qualifiant l’année 2018 d’ « une année de honte pour l’Iran » durant laquelle plus de 7000 personnes ont été arrêtées pour avoir protesté contre le régime. Il a conclu en déclarant que face aux mollahs, il n’y a qu’une seule alternative, la Résistance iranienne.
Alejo Vidal Quadras, a appelé l’Union Européenne à être ferme face à ce régime religieux terroriste et sans avenir. L’UE, a-t-il, ajouté doit mettre fin à la complaisance et au lieu de soutenir les mollahs doit apporter son soutien à son opposition. La complaisance ne fait qu’encourager les mollahs d’Iran à poursuivre leurs crimes en Iran et le terrorisme à l’étranger. L’UE doit placer la totalité du ministère des renseignements (Vevak) et le corps des Gardiens de la révolution sur sa liste des entités terroristes.
Mme Michèle de Vaucouleurs a déclaré : je suis avec vous aujourd’hui pour témoigner en tant que députée, que la situation des droits de l’homme infligée au peuple iranien est regrettable et j’espère que ce sera la dernière année où vous subissez ces souffrances.
Le parlementaire honoraire, Jean-Pierre Michel a affirmé : je voudrais m’adresser à mon gouvernement et aux gouvernements européens, à M. Le Drian et Mme Mogherini pour leur dire : n’ayez pas peur de la Résistance iranienne, ouvrez vos yeux et vos oreilles, ou mieux, racheter l’honneur des européens en soutenant la Résistance iranienne.
Malgré le froid et la pluie, les participants à cette manifestation faisaient preuve de beaucoup d’enthousiasme et marchaient au rythme de tambours et des slogans scandés avec autant de ferveur, illustrant de manière spectaculaire le vif esprit de résistance qui anime les Iraniens. Ils faisait écho de la voix du peuple iranien qui n’a cessé d’exprimer sa colère en manifestant et en faisant la grève pendant toute l’année écoulée.
A l’issue de cette marche, a été donné lecture à un communiqué final, condamnant les complots terroristes des mollahs contre les opposants sur le sol européen, la poursuite du programme balistique et nucléaire dangereux du régime, la poursuite de la répression et des tueries en Iran et dans les conflits régionaux où le régime s’ingère. Les participants ont appelé la communauté internationale à adopter une position de fermeté face au régime et de reconnaître le droit du peuple iranien et de sa Résistance à renverser la dictature religieuse.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
8 février 2019

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