dimanche 12 juillet 2020

La décision honteuse du régime iranien de céder une île à la Chine


Iran’s Regime Disgraceful Act in Handing Over Island to China: Sign of Mullahs’ Desperation and Deadlock Iran, Kish Island in Persian Gulf
 Des rapports en provenance d’Iran indiquent que le régime cède certaines îles iraniennes à la Chine dans le cadre d’un accord antipatriotique de 25 ans. Il s’agit d’un geste désespéré de la part d’un régime moribond qui essaie de se maintenir au pouvoir à tout prix.
Le régime cède l’île de Kish à la Chine en échange d’un soutien militaire, régional et international. Le régime des mollahs craint tout particulièrement la décision prochaine du Conseil de sécurité des Nations unies concernant une extension de l’embargo sur les armes pour le régime.

Le site web Oil Price, dans un article du 6 juillet 2020, a écrit : « La semaine dernière, le Guide Suprême [Ali Khamenei] a accepté l’extension de l’accord existant pour inclure de nouveaux éléments militaires qui ont été proposés par les mêmes hauts responsables des pasdaran et des services de renseignement qui ont proposé l’accord initial, et cela impliquera une coopération militaire aérienne et navale complète entre l’Iran et la Chine. La Russie jouant également un rôle clé. »
Selon Oil Price, « une partie de la nouvelle coopération militaire comprend un échange de personnel entre l’Iran, la Chine et la Russie, avec jusqu’à 110 iraniens de haut rang des pasdaran qui vont s’entraîner chaque année à Pékin et à Moscou et 110 Chinois et Russes qui vont s’entraîner à Téhéran ».
Téhéran n’a pas divulgué les détails de cet accord, car il craint qu’un accord aussi antipatriotique ne déclenche des protestations du peuple iranien. Ce dernier est aux prises avec la pauvreté et la pandémie du COVID-19 alors que le régime met ses richesses aux enchères et est incapable de contrôler un éventuel soulèvement.
En outre, Petroleum-economist a écrit en septembre 2013 : « Entre autres avantages, les entreprises chinoises se verront accorder le premier refus de soumissionner sur tout nouveau développement de champ pétrolier et gazier, bloqué ou inachevé. Les entreprises chinoises auront également le premier refus des opportunités de s’impliquer dans tous les projets pétrochimiques en Iran, y compris la fourniture de technologies, de systèmes, d’ingrédients de processus et de personnel nécessaire pour mener à bien de tels projets. »
En échange, le régime a accepté de laisser la Chine « acheter tous les produits pétroliers, gaziers et pétrochimiques en bénéficiant d’un rabais minimum garanti de 12 % par rapport au prix moyen sur six mois des produits de référence comparables, plus 6 à 8 % de cette mesure pour la compensation ajustée au risque. En outre, la Chine se verra accorder le droit de retarder les paiements jusqu’à deux ans et, ce qui est significatif, elle pourra payer en devises douces qu’elle a accumulées en faisant des affaires en Afrique et dans les États de l’ancienne Union soviétique ».
Cet accord scandaleux a également aggravé les luttes entre les différentes factions du régime. Chaque faction essaie de rejeter la faute sur l’autre partie, pour éviter la colère publique. Mohammad Hasan Asafari, membre du Majlis (Parlement des mollahs), a déclaré le 5 juillet : « Le Dr. [Mohammad Javad] Zarif [le ministre des Affaires étrangères du régime] vient de dire qu’ils signent un contrat de 25 ans avec les Chinois. Pourtant, le Majlis n’est pas au courant de cela. Il y a eu beaucoup de rumeurs à ce sujet sur les médias sociaux et au sein de la population. Ces rumeurs sur la remise de l’île de Kish à la Chine vont provoquer le mécontentement de la population. »
Confronté à une société rétive et à un isolement international sans précédent en raison de ses activités malveillantes, le régime a mis l’Iran aux enchères ces dernières années. En 2019, il a vendu aux enchères à la Russie la part historique de l’Iran dans la mer Caspienne. Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a écrit à l’époque : « Saper les intérêts nationaux iraniennes, notamment un trillion de dollars de dommages causés par la guerre antipatriotique avec l’Irak, la destruction de l’environnement, l’assèchement des réserves d’eau de la nation, le pillage des richesses du peuple iranien et son gaspillage dans l’exportation du terrorisme, le bellicisme, et les programmes nucléaires et de missiles, sont tous des dispositifs familiers du régime des mollahs, qui a déclaré que la sauvegarde du régime totalitaire du vali-e faqih (dirigeant théocratique absolu) était l’impératif absolu. Aujourd’hui, c’est au tour de la mer Caspienne, l’un des plus grands trésors nationaux de l’Iran, que les mollahs anti-iraniens ont donné afin de préserver leur sécurité et leur régime honteux. »
Comme l’avait dit Mme Maryam Radjavi, présidente du CNRI : « Pour Khomeiny, Khamenei et Rohani, ni l’eau, ni la terre, ni la culture, ni la vie, ni la richesse du peuple iranien n’ont de valeur. Une seule chose compte : Préserver le règne des mollahs, que Khomeiny a décrit comme « l’impératif absolu », et pour lequel on peut abroger les édits islamiques, et avant tout donner la terre et l’eau de l’Iran et de son peuple et massacrer ses vaillants enfants dans les prisons. En effet, que pourrait faire un envahisseur que les mollahs n’ont pas fait à l’Iran et au peuple iranien. Les mollahs sont parmi les pires fléaux de l’histoire de l’Iran. »
Le régime n’a jamais cessé ses relations avec la Chine et au début de la crise du COVID-19, Téhéran était le seul gouvernement à continuer ses vols en provenance et en direction de la Chine. La compagnie aérienne Mahan Air, affiliée aux Gardiens de la révolution (pasdaran), a continué à transporter des passagers chinois, en donnant la priorité aux objectifs économiques au détriment de la vie du peuple iranien. Cette action a suscité de nombreuses protestations. Par conséquent, craignant un soulèvement, le régime a été contraint d’arrêter ses vols ou du moins de prétendre qu’il l’avait fait pendant une très courte période.

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