mercredi 8 juillet 2020

Une convertie chrétienne est arrêtée à Téhéran en Iran


chrériens iranCSDHI - Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté une convertie chrétienne à Téhéran, après avoir fouillé son domicile et confisqué ses effets personnels. Selon l'Agence de presse des droits de l'homme, le 30 juin, les forces de sécurité se sont rendues au domicile de Maliheh Nazari, à Aria Shahr, à Téhéran, et ont saisi son ordinateur, son smartphone et ses livres.

La famille de cette convertie chrétienne de 46 ans a été informée qu'elle serait emmenée à la prison d'Evin. Sa famille n'a pas encore été autorisée à lui rendre visite. Nazari n'a eu droit qu'à un bref appel téléphonique à sa famille pour l'informer de son état de santé.
Avant cela, au moins 12 convertis chrétiens iraniens ont été arrêtés par des agents des services de renseignements du Corps des gardiens de la révolution (les pasdarans) lors d'arrestations coordonnées dans trois villes.
Les arrestations ont eu lieu mardi et mercredi derniers à Téhéran, dans la ville voisine de Karaj, et à Malayer dans le nord-ouest de l'Iran.
Les chrétiens iraniens ont été battus et malmenés lors de leur arrestation.
Le 21 juin, un tribunal révolutionnaire du sud de l'Iran a condamné sept convertis chrétiens iraniens à la prison, à l'exil, à une amende et à l'interdiction de travailler et d'avoir des activités sociales.
Les sept hommes et femmes ont été condamnés par un tribunal révolutionnaire de Bushehr pour « diffusion de propagande contre le régime. »
Selon la loi iranienne, l'évangélisation, le travail missionnaire et la conversion au christianisme peuvent être des infractions qui méritent une peine de plus de 10 ans de prison. La distribution de littérature chrétienne en persan est actuellement illégale en Iran.
Il n'existe officiellement aucun crime connu sous le nom d'apostasie dans le code pénal (bien qu'il y ait eu une loi à ce sujet avant 1994). La dernière exécution connue pour cette infraction remonte à 1990. Toutefois, bien qu'il n'existe pas de loi civile officielle sur l'apostasie, les juges peuvent toujours condamner un accusé pour ce délit s'ils statuent sur la base de fatwas religieuses.
Selon l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, "Tout individu a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. »
Source : Iran News Wire

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