mardi 13 octobre 2020

Le peuple demande au régime iranien que ses avoirs soient utilisés pour résoudre ses problèmes

 CSDHI – Le 10 octobre, deux drones chargés d’explosifs lancés par les Houthis alignés sur l’Iran en direction de l’Arabie Saoudite ont été interceptés et détruits par la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite qui soutient le gouvernement internationalement reconnu du Yémen. Cette attaque est le dernier exemple en date des actes hostiles du régime iranien au Moyen-Orient, mais ce ne sera pas le dernier.

Ces dernières années, les gardiens de la révolution iraniens (pasdarans) ont fréquemment perpétré des actes de terreur. Depuis le début de leur règne en Iran, les mollahs ont immédiatement façonné des groupes extrémistes à l’intérieur du pays et à l’étranger. Ils ont, pour ce faire, recruté des voyous partout.

Donc, ils ont étendu leur portée à toute la région par l’intermédiaire du Hezbollah libanais, des milices chiites irakiennes, des Houthis yéménites et d’autres groupes radicaux au Bahreïn, en Arabie Saoudite et au Koweït. De plus, ils ont engagé plusieurs groupes pour réaliser leurs objectifs en Palestine. En outre, ils ont des liens étroits avec le dictateur syrien Bachar al-Assad. Et ce dernier a donné un chèque en blanc aux commandants des pasdarans. Ainsi, ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent en Syrie en échange de leur aide pour rester au pouvoir.

Les mollahs dépensent des milliards pour financer leur désir d’hégémonie

Les mollahs dépensent des milliards de dollars pour s’immiscer dans les affaires des pays voisins. Pourtant, la majorité de la population iranienne souffre d’une pauvreté endémique. En Iran, environ 60 millions de citoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté. La valeur de la monnaie nationale a fortement baissé. En plus, les biens essentiels et même les denrées alimentaires se sont raréfiés.

Dans une interview télévisée du 26 septembre, le commandant adjoint des pasdarans Ali Fadavi a confirmé que l’Iran avait dépensé 19,6 milliards de dollars pour la guerre de 1980-1988 avec l’Irak. Il a ajouté que « le coût des politiques régionales de l’Iran était inférieur à ce montant. Par exemple, les armées de substitution et l’aide militaire dans des pays comme la Syrie, l’Irak et le Yémen. »

Les autorités iraniennes, en particulier les commandants des pasdarans, ne disent jamais tout, sauf si des preuves et des faits indéniables les poussent à l’aveu. Par exemple, du 8 au 11 janvier, elles ont nié le rôle des pasdarans dans le crash d’un avion de ligne ukrainien à Téhéran. Cependant, les faits fournis par les États-Unis, le Canada et l’Ukraine ont contraint le commandant de l’aérospatiale des pasdarans, Amir-Ali Hajizadeh, à admettre qu’un système antiaérien de l’IRGC avait pris l’avion pour cible et avait tué les 176 personnes à bord.

Le régime du Guide suprême utilise ses groupes extrémistes pour maintenir son pouvoir régional

Téhéran considère les groupes radicaux comme un instrument pour consolider son pouvoir dans la région. Dans ce contexte, les mollahs n’ont jamais réduit leur comportement agressif dans la région. Simultanément, ils poursuivent deux objectifs différents : alimenter le bellicisme et le terrorisme au-delà.

Premièrement, ils essaient de raviver l’esprit de leurs forces et les quelques loyalistes qu’ils ont encore en Iran. Deuxièmement, ils envoient un message à la société protestataire, en prétendant qu’ils gouvernent en tant que puissance régionale. En effet, ils dissimulent les crises accumulées et non résolues à l’intérieur de l’Iran. Et ils essaient d’amplifier leur hégémonie à l’extérieur des frontières de l’Iran.

Cependant, aujourd’hui, cette politique est remise en question même par la base sociale des mollahs. « Plusieurs citoyens se demandent pourquoi nous devons nous mêler des affaires des autres pays alors que nous sommes confrontés à d’énormes problèmes chez nous ? » Le porte-parole principal des pasdarans, Abolfazl Shekarchi, a été interrogé lors d’une interview télévisée le 21 septembre. « Défendre les frontières idéologiques de la République islamique… est la mission naturelle des pasdarans », a répondu le commandant des pasdarans (IRGC).

Les remarques de Shekarchi ont apparemment montré que l’ingérence dans d’autres pays est un sujet fatidique pour le régime. Dans ce contexte, les mollahs gaspillent des milliards de dollars pour soutenir leurs mandataires. Pendant ce temps, ils laissent leur propre peuple sans aucun soutien et sans pension contre la pandémie du coronavirus.

La résistance iranienne avait déjà appelé à la dissolution des pasdarans

Par conséquent, il faut non seulement assécher les lignes de vie du régime iranien pour soutenir les entités terroristes, mais aussi dissoudre l’IRGC. Auparavant, le chef de la résistance iranienne Massoud Radjavi a appelé à la dissolution de l’IRGC en raison de leur budget massif. Il a souligné que le peuple iranien n’a pas besoin d’une armée supplémentaire. Le budget des pasdarans doit être alloué au département de la santé pour lutter contre la crise du coronavirus. Il doit aussi servir à régler les arriérés de paiement des travailleurs médicaux.

Ce message a été bien accueilli par les citoyens. Il a poussé les commandants des pasdarans à justifier hâtivement l’existence de cette entité. Cependant, le peuple iranien et les partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) ont appelé à la dissolution des pasdarans dans différentes villes et ont acculé le régime.

Source : INU

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