lundi 12 octobre 2020

L’Iran atteint un record d’exécutions au premier semestre 2020

 CSDHI – Dans le « monde civilisé » d’aujourd’hui, des milliers de personnes sont condamnées à mort chaque année. Elles sont pendues, abattues, torturées à mort et parfois lapidées. Les exécutions sont un signe de l’héritage de la barbarie humaine. L’association du monde sauvage et sans loi du passé.

C’est pour cette raison que des Organisations de défenses des droits humains ont tenté en 2002 d’arrêter les exécutions dans le monde entier. Amnesty International et l’association Ensemble contre la peine de mort (ECPM) ont proclamé, le 10 octobre, comme la Journée internationale contre la peine de mort. L’objectif était de lier tous les efforts de lutte contre la peine de mort à cette journée. Il s’agissait également de concentrer les actions et les rassemblements de lutte contre la peine de mort, cette journée-là.

Les peines d’exécutions maintenues et toujours mises en œuvre en Iran

Alors que le monde entier s’achemine vers l’abolition des exécutions avec une rapidité admirable, en Iran, le gouvernement en déclin du Guide suprême Ali Khamenei va dans la direction opposée avec une rapidité incroyable. Au cours des six premiers mois de 2020, le régime iranien a exécuté 136 prisonniers dans différentes prisons. Parmi ces prisonniers exécutés : 134 étaient des hommes et 2 des femmes. Le régime iranien a exécuté un prisonnier en public. Parmi les personnes exécutées, il y avait plusieurs délinquants mineurs.

Incroyable, il y a huit prisonniers politiques parmi les personnes exécutées. Les noms des huit prisonniers politiques sont Mostafa Salimi, Abdolbaset Dahani, Shahram Baygan, Hedayat Abdollahpour, Diako Rasoulzadeh, Saber Sheikh Abdullah, Mostafa Salehi et Navid Afkari.

Nom des prisonniers pendus en Iran en 2020

Mostafa Salimi à la prison centrale de Saqez, accusé de Moharebeh (guerre contre Dieu), le 11 avril 2020

Abdolbaset Dahani, à la prison centrale de Zahedan, accusé de Moharebeh, le 23 avril 2020

Shahram Baygan, à la prison centrale de Tabriz, le 23 avril 2020

Hedayat Abdollahpour, à Oshnavieh, accusé de Moharebeh, le 21 mai 2020

Diako Rasoulzadeh : à la prison centrale de Kermanshah, accusé de Moharebeh, le 14 juillet 2020

Saber Sheikh Abdullah : Dans la prison centrale de Kermanshah, accusé de Moharebeh, le 14 juillet 2020

Mostafa Salehi, à la prison centrale d’Ispahan, accusé de Moharebeh, le 5 août 2020

Navid Afkari, dans la prison centrale de Shiraz, accusé de Moharebeh, le 12 septembre 2020

Shahrouz Kazemi, à la prison centrale d’Ispahan, accusé de Moharebeh, le 30 septembre 2020

Dictature et exécution de prisonniers politiques

La dictature décroissante des mollahs, en effet, en exécutant ce nombre de prisonniers politiques, a montré sa crainte du mouvement croissant de la société. Le dictateur est obligé de montrer ses dents en temps de crise.

Pour cette raison, en plus de toutes les exécutions à ce jour, il a inclus huit prisonniers politiques liés au soulèvement sur sa liste d’exécution potentielle.

Saeed Tamjidi, prison du Grand Téhéran

Mohammad Rajabi, prison du Grand Téhéran

Hadi Kiani, prison de Dastgerd-Isfahan

Mehdi Salehi Ghaleh Shahrokhi, prison de Dastgerd-Isfahan

Mohammad Keshvari, prison de Dastgerd-Isfahan

Mohammad Bastami, prison de Dastgerd-Isfahan

Majid Nazari Kondari, prison de Dastgerd-Isfahan

Abbas Mohammadi, Prison de Dastgerd-Isfahan

Le régime a prononcé des peines contre ces jeunes gens. Par ailleurs, un certain nombre d’autres détenus, tels qu’Ali Younesi et Amir Hossein Moradi, et quelques autres détenus sont également menacés d’exécution. Nous n’oublions pas que la justice a condamné à mort 20 autres prisonniers politiques, dont la plupart sont des Iraniens sunnites ou arabes.

Exécution d’enfants

Au cours des six premiers mois de cette année, le régime a exécuté trois enfants. Ces enfants exécutés sont :

Shayan Saeedpour : Les mollahs l’ont exécuté à la prison centrale de Saqez. La justice l’a accusé de meurtre, le 21 avril 2020. Il s’est échappé de la prison lors de l’émeute de la prison centrale de Saqr. Puis les forces répressives l’ont arrêté à nouveau. Il souffrait d’une maladie mentale aiguë.

Le régime a exécuté Majid Esmailzadeh, à la prison centrale d’Ardabil pour meurtre le 18 avril 2020.

Enfin, les agents répressifs du régime ont exécuté Arsalan Yassini, à la prison centrale d’Oroumieh pour meurtre le 17 août 2020. Elles l’ont torturé et forcé à faire de faux aveux.

Prisonniers de droit commun

Au cours des six premiers mois de 2020, les autorités iraniennes ont exécuté 128 prisonniers au total pour des délits de droit commun et des crimes sociaux. Ces prisonniers sont généralement présentés dans les médias officiels comme des meurtriers, des voleurs, des violeurs et des trafiquants de drogue. Mais ce que le régime et son soi-disant système judiciaire indépendant ne répondent jamais, c’est pourquoi les gens sont contraints de commettre de tels crimes.

Les femmes exécutées

Parmi les détenus arrêtés pour des délits de droit commun figurent deux femmes. Le régime a pendu Mehri, dont le nom de famille est inconnu, à la prison de Mashhad le 2 août 2020, et Fereshteh le 18 août.

De plus, parmi les détenus exécutés, le régime des mollahs a pendu deux prisonniers pour espionnage et un autre pour avoir bu de l’alcool.

Source : INU

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