Conséquence de la politique criminelle et prédatrice du régime des mollahs
Un enfant de 11 ans, Mohammad Moussavizadeh, résidant à Bouchehr dans le sud-ouest de l’Iran, s’est suicidé. A l’origine de ce drame, la pauvreté et parce qu’il ne pouvait avoir un téléphone portable pour suivre les cours en ligne. Cette tragédie montre une fois de plus l’oppression, la corruption et la discrimination du fascisme religieux en Iran, qui couvre tous les domaines de la vie iranienne.
« Nous avons eu des difficultés pendant deux ou trois mois », a déclaré l’agence de presse officielle Rokna la mère de Mohammad. « Mon fils n’avait pas de bon téléphone. Nous n’avons pas eu une vie facile. J’ai un enfant handicapé. J’habite dans une location. Mon mari est malade. J’ai plusieurs enfants. Mohammad voulait un téléphone. Notre téléphone ne marchait plus, il n’y avait plus de son, il ne pouvait pas prendre de photo. Il ne disait rien. Son professeur lui demandait de lui envoyer un fichier audio, d’envoyer une photo. Nous avons dit à son professeur que ça ne marchait pas. Son professeur lui a répondu d’aller le dire à son père et pas à lui. C’est ça notre histoire, c’est ça. »
Mohammad n’est pas le seul exemple. Selon le quotidien officiel Hamshahri du 14 septembre, Mani, un élève de 14 ans à Kermanchah, ne pouvait pas se permettre d’acheter un téléphone portable parce que sa famille n’en avait pas les moyens. Pour gagner de l’argent, il est devenu porteur. Il a été pris en chasse par des agents du régime, et dans cette course poursuite il est mort en tombant dans un précipice en montagne.
Ces cas malheureux surviennent à un moment où, malgré les déclarations initiales du régime clérical de répondre aux exigences en matière d’éducation en ligne gratuite, notamment en fournissant des smartphones et l’internet gratuit aux élèves, les responsables prévoient une probabilité de 36 % d’abandon scolaire chez les garçons en raison de la pauvreté et de l’incapacité à se procurer des téléphones portables ou des tablettes, en particulier dans les zones rurales. Le quotidien public Javan a cité le 1er septembre 2020 le recteur de la province de Kerman qui a déclaré : “Plus de 240 000 élèves de la province de Kerman n’ont pas de smartphones”.
La situation catastrophique des élèves et des enfants d’ouvriers, en particulier dans les régions défavorisées du pays, résulte des politiques criminelles et prédatrices du fascisme religieux au pouvoir en Iran. Alors que la grande majorité des Iraniens n’ont pas les moyens de se procurer les masques nécessaires et les conditions minimales pour se protéger du coronavirus, le régime clérical pille la richesse nationale ou la dilapide dans ses programmes et de missiles ou dans son bellicisme à l’étranger.
Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Commission de l’Education
14 octobre 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire