Raid contre les prisonniers politiques par des mercenaires des services de sécurité et de renseignements
Des prisonniers politiques blessés
Dans l’après-midi du vendredi 8 octobre 2021, des mercenaires engagés par le directeur de du pénitencier du Grand Téhéran et des services de sécurité et de renseignement ont attaqué des prisonniers politiques à coups de poignards, de machettes et de coups de poing américains. Un certain nombre d’entre eux, dont Akbar Bagheri, Pouya Ghobadi, Shapour Ehsaniarad, Ismail Guerami et Akbar Faraji ont été grièvement blessés.
Les assaillants, engagés parmi les prisonniers dangereux, ont frappé Akbar Bagheri, Pouya Ghobadi et Akbar Faraji à la tête avec des poignards et des machettes et en leur fracassant des thermos sur la tête. Ils ont été gravement blessés et emmenés au centre médical de la prison.
Les gardiens de prison, au courant du raid de ces mercenaires, ont délibérément fermé la salle pour empêcher les prisonniers politiques de sortir et permettre aux agresseurs de commettre leur crime. Ce n’est qu’une fois l’attaque terminée et les prisonniers blessés qu’ils ont ouvert la porte de la salle. Le directeur de la prison supervisait l’opération criminelle au fond de la salle.
Akbar Bagheri a été condamné à neuf ans de prison pour « appartenance à l’organisation des Moudjahidine du peuple » (OMPI/MEK) et « activités de propagande contre le régime ». Pouya Ghobadi, 27 ans, est incarcéré depuis deux ans et demi à la prison du Grand Téhéran pour « appartenance aux Moudjahidine du peuple et propagande contre le régime », sans condamnation. L’appareil judiciaire des mollahs a fixé une caution de 50 milliards de tomans pour sa libération provisoire, ce qu’aucune famille ne peut fournir. Ismail Guerami, 67 ans, retraité protestataire est condamné à 5 ans de prison, et le militant syndical Shapour Ehsani-Rad, à 6 ans de prison.
Suite à la révélation de ce crime dans les médias, Hadj Mohammadi, le chef de l’Organisation pénitentiaire du régime clérical, dans une tentative de couvrir le raid a déclaré sans vergogne : « À propos des nouvelles inexactes sur les heurts au pénitencier du Grand Téhéran, la prison n’est pas un club d’intellectuels ; elle renferme des criminels. Malgré les contrôles, il faut s’attendre à des divergences et des tensions entre eux. » (Agences IRNA et Tasnim – 9 octobre 2021)
Hadj Mohammadi est ce criminel qui, après le piratage des caméras de la prison d’Evine montrant des passages à tabac de détenus, s’est excusé auprès de Khamenei et des gardiens de prison en les nommant « honorables gardiens de prison ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a condamné l’attaque brutale contre les prisonniers politiques au pénitencier du Grand Téhéran et a appelé à une action immédiate des Nations Unies, des États-Unis, de l’Union européenne et de ses États membres pour sauver la vie de prisonniers politiques.
Elle a réitéré la nécessité d’envoyer une délégation internationale pour visiter les prisons iraniennes et rencontrer les prisonniers, affirmant que la prison sous le régime des mollahs ne signifie que torture et massacre.
Mme Radjavi a ajouté que le dossier des violations horribles et systématiques des droits humains en Iran, en particulier le cas du comportement du régime dans les prisons, doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU et que les dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 octobre 2021
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