70% de la population vaccinée à l’aube de la sixième vague de la Covid-19
Le journal officiel Hamdeli a écrit dans sa publication du 25 septembre que selon le vice-doyen de l’Université des sciences médicales de Gilan, le programme de vaccination iranien a à peine atteint 70 % de la population. Par conséquent, de nouvelles épidémies du virus sont susceptibles de s’installer, notamment une sixième vague.
Avec le début de la nouvelle année scolaire qui vient de commencer en Iran, les discussions sur la vaccination des étudiants ont circulé dans les médias. Le président du régime, Ebrahim Raïssi, a visité une école à Shahr-e-Rey, samedi dernier.
Les autorités veulent vacciner les élèves avec le vaccin chinois
Le ministère de la Santé du régime a l’intention de vacciner les élèves avec des vaccins qui doivent encore être approuvés par l’Organisation mondiale de la santé. L’un de ces vaccins est le Sinopharm chinois. L’OMS ne l’a pas approuvé pour les enfants.
Selon le quotidien officiel Arman, bien que les vaccins Sinopharm ne sont pas approuvés pour les enfants, le régime iranien a déjà pris la décision de rouvrir les écoles et de commencer à utiliser le vaccin sur les élèves. Ces derniers ont déclaré que le vaccin Pfizer, dont l’utilisation a déjà été approuvée pour les enfants de 12 ans et plus, est la meilleure option et devrait être importé pour être utilisé à la place de Sinopharm.
Abbas Ali Shahriari, président de la Commission de la santé du Parlement du régime, a déclaré qu’il appartenait au ministère de la Santé du régime et à la Food and Drug Administration de décider du vaccin à utiliser pour les étudiants, plutôt qu’à l’Organisation mondiale de la santé.
Importation du vaccin chinois non approuvé par l’OMS
Conformément à la politique du guide suprême du régime, Ali Khamenei, qui consiste à « regarder vers l’Est », et sur la base de l’accord de coopération stratégique et commerciale de 25 ans avec la Chine et des accords économiques conclus avec Pékin, le régime des mollahs et son industrie du vaccin considèrent qu’il est dans leur intérêt d’importer de la société chinoise Sinopharm et de vacciner la plupart des personnes démunies d’Iran, y compris les enfants, avec ce vaccin non approuvé.
Dans un document publié par le Centre iranien de gestion des statistiques et des technologies de l’information, 2027 personnes ayant reçu leur deuxième dose de vaccin sont décédées à la suite de complications causées par le coronavirus, et le nombre de décès parmi les Iraniens vaccinés est « dix fois supérieur à la norme mondiale ».
Une politique iranienne qui va à l’encontre des intérêts de la population iranienne
L’adoption d’une telle politique, qui va à l’encontre des intérêts du peuple iranien, intervient à un moment où il n’existe aucune restriction à l’importation de vaccins approuvés par l’OMS, comme ceux de Pfizer, Moderna et AstraZeneca.
Les responsables du régime ont précédemment affirmé à tort que les importations de vaccins étaient interdites en raison des sanctions, ce qui est faux. Elles n’étaient pas non plus conditionnées à l’approbation du GAFI. En utilisant leurs mensonges, le régime a profité de cette occasion pour étouffer de nouvelles protestations en Iran afin d’éviter qu’elles ne deviennent des soulèvements majeurs.
Au lieu d’importer des vaccins réputés qui auraient été plus bénéfiques pour le peuple iranien, le régime a choisi de produire des vaccins non approuvés ou d’importer des vaccins peu efficaces afin que les responsables iraniens et leurs institutions affiliées puissent profiter de la souffrance des citoyens iraniens.
C’est pourquoi nous assistons à des manifestations nationales d’enseignants qui, au lieu d’assister aux cours, sont descendus dans les rues de leur ville pour protester contre les politiques dangereuses et destructrices du régime. Ces protestations montrent les perspectives de futurs soulèvements.
Source : INU
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