Transfert de 14 prisonniers politiques de la prison du Grand Téhéran au quartier disciplinaire et rupture de leurs liens avec leurs familles
Appel à sauver la vie d’Arman Abdolali, condamné à mort en détention depuis l’âge de 17 ans
Les bourreaux du régime des mollahs ont transféré ce matin en isolement Arman Abdolali en vue de son exécution. Arrêté en 2013 à l’âge de 17 ans pour homicide, il a passé huit ans en détention. Il devrait être pendu mercredi 13 octobre.
D’autre part, suite au passage à tabac d’un certain nombre de prisonniers politiques dans le quartier 2 de la prison du Grand Téhéran, 14 prisonniers politiques ont été transférés dans le quartier 1 de la 2e brigade, dit quartier « fermé ». Cette section connait des conditions bien pires que le reste du pénitencier, étant considérée comme une section disciplinaire.
Le 8 octobre, des mercenaires engagés par le chef de la prison et des agents de sécurité et de renseignement ont attaqué des prisonniers politiques avec des poignards, des machettes et des coups de poing américains. Plusieurs prisonniers ont été gravement blessés comme Akbar Bagheri, Pouya Ghobadi, Shapour Ehsanirad, Ismail Guerami et Akbar Faraji.
Parallèlement, depuis le dimanche 10 octobre, les prisonniers politiques de la prison du Grand Téhéran sont coupés de l’extérieur, et les détenus qui ont été battus et blessés par les mercenaires engagés par le chef du quartier 2 de la prison ne sont pas en mesure de donner des nouvelles sur leur situation.
La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général, le Conseil des droits de l’homme et sa Haut-Commissaire de l’ONU et d’autres organisations de défense des droits humains à prendre des mesures d’urgence pour sauver la vie des condamnés à mort, en particulier Arman Abdolali. Elle souligne à nouveau la nécessité d’envoyer une délégation internationale visiter les prisons en Iran pour y rencontrer les détenus.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 octobre 2021
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