Cependant, ce n’est pas tout. Les ayatollahs ont simultanément conduit davantage de détenus à la potence, montrant ainsi leur approche impitoyable à l’égard de tout appel à l’égalité, à la justice, à la liberté et à une vie décente. Dans ce contexte, les autorités ont pendu au moins six détenus dans les prisons de Yazd, Birjand et Amol au cours de la semaine dernière.
L’opposition iranienne révèle les documents classifiés de la tyrannie du régime iranien
D’après les documents classifiés de l’Organisation carcérale du régime iranien obtenus par la coalition d’opposition iranienne, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), quelques 5 197 prisonniers sont dans le couloir de la mort ou condamnés à une peine de Qisas (la loi du Talion).
» 107 prisonniers sont condamnés à l’amputation, 51 ont été condamnés à la lapidation, et 60 prisonniers du couloir de la mort étaient âgés de moins de 18 ans au moment de l’infraction présumée en 2020″, a déclaré le CNRI. Selon les documents, il y a « 1 366 détenus condamnés à mort, dont 39 femmes, et 3 831 prisonniers condamnés à une peine de Qisas, dont 144 femmes. Le nombre de prisonniers condamnés à des peines de plus de 15 ans est de 17 190. »
Pendant ce temps, de nombreux prisonniers, notamment ceux du couloir de la mort, ont été privés d’un procès et d’une procédure équitables. Les interrogateurs ont contraint nombre d’entre eux à faire de faux aveux à la télévision, facilitant ainsi les tortures inhumaines. Cependant, le système judiciaire classe les aveux entachés de torture comme des preuves, et les juges rendent leurs décisions sur la base de ces aveux.
Plus de 48 000 détenus en Iran restent dans l’incertitude
« Quelques causes d’insécurité dans les prisons », le pouvoir judiciaire du régime iranien avait titré ces détails. « Le nombre de prisonniers, sans compter les FSS, le MOIS, l’IRGC, ou les centres de détention de l’armée, est actuellement de 210 423. »
Selon un document, 23 % des prisonniers de l’Organisation des prisons, qui sont plus de 48 000, sont maintenus dans une situation « indécise », « principalement due à la procédure judiciaire au stade de l’enquête, menée par des agences telles que la SSF, le MOIS, etc. 5 398 d’entre eux sont des prisonniers de nationalité étrangère ».
Les autorités transforment les prisons en centres de gangs mafieux et font pression sur les dissidents emprisonnés
« Le manque de financement dans les prisons, l’absence de systèmes de contrôle électronique intelligents et d’équipements d’inspection physique (scanner corporel) pour empêcher les drogues d’entrer dans les prisons, et les prisons vétustes dans les zones urbaines, » indiquent à quel point les conditions carcérales sont horribles pour les prisonniers en Iran, a déclaré le CNRI.
Ces conditions misérables ont poussé plusieurs détenus à se suicider, afin d’atténuer leurs souffrances, et les tentatives ont été réussies dans certains cas. Néanmoins, il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg en raison des tortures et des mauvais comportements impitoyables du régime à l’égard des prisonniers, qui ont entraîné la mort de plusieurs détenus.
D’autre part, les prisons du régime iranien ne respectent pas les normes fondamentales, ce qui les transforme en centres de promotion des crimes, de formation de gangs mafieux, de dépendance des prisonniers à faible revenu et d’exploitation de ces derniers contre d’autres prisonniers.
Dans ce contexte, les gardiens de prison encouragent les détenus à faible revenu ou dépendants à commettre des crimes contre les manifestants emprisonnés, les prisonniers politiques, les adeptes de minorités religieuses ou ethniques et les prisonniers de conscience afin de commuer leurs lourdes et longues peines.
Source : INU
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