Selon le journal Khorasan, l’homme a été reconnu coupable d’avoir tué un policier alors qu’il volait une moto le 25 février 2022. La justice iranienne l’a condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) par la branche 5 du tribunal pénal de premier niveau de Khorassan-e Razavi.
Dariush Rahimi est le quatrième homme à être condamné à une exécution publique pour le meurtre d’un policier depuis le mois de mars.
Le 28 mars, Hamshahri Online a rapporté que deux hommes identifiés comme étant Mohammad Ghaedi, 38 ans, et Sadegh Mahmoudi, 25 ans, avaient été condamnés à une exécution publique sur le lieu du meurtre d’un policier par un tribunal préliminaire de la province d’Ispahan. Le meurtre présumé aurait eu lieu en novembre 2021.
Le 10 avril, IRIB a rapporté qu’un homme non identifié avait été condamné à une exécution publique pour le meurtre d’un autre officier à Lorestan. Le meurtre présumé aurait eu lieu en décembre 2021.
Iran Human Rights a alors mis en garde contre la reprise des exécutions publiques. Il a appelé la société civile iranienne, les militants des droits humains et la communauté internationale à les condamner fermement.
Selon le Comité des droits humains des Nations unies, les exécutions publiques constituent une violation de l’article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont l’Iran est signataire. Il stipule que « nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. » Elles violent également l’article 6 de la Convention qui stipule que « Tout être humain a un droit inhérent à la vie. Ce droit est protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa vie. » Les exécutions publiques ont également été critiquées à plusieurs reprises par la communauté internationale.
Source : IHR
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