• Appel international à la ferme condamnation de cet acte criminel et à la prévention de la destruction des tombes des martyrs
Le régime inhumain des mollahs a pris de nouvelles mesures criminelles au cimetière de Khavaran de Téhéran où reposent les victimes des exécutions politiques, en particulier celles du massacre de 1988. Il a élevé un mur et installé des caméras de surveillance. Il essaie d’une part de détruire les tombes des martyrs et d’avoir les mains toujours plus libres pour éliminer les preuves de ce grand crime. D’autre part, il veut limiter l’accès des personnes et des proches des victimes à ce cimetière pour en prendre le contrôle.
Cela fait des années que le régime des mollahs, dans une politique inhumaine et criminelle, détruit systématiquement les tombes des prisonniers politiques à Téhéran et dans diverses villes du pays, dont Ahwaz, Tabriz et Machad, afin d’éliminer les preuves de ses crimes contre l’humanité.
La Résistance iranienne appelle à une ferme condamnation de ces actes criminels par le Secrétaire général des Nations Unies, le Conseil de sécurité, le Conseil des droits de l’homme et sa Haute-Commissaire, ainsi que les organisations des droits humains. Elle leur demande d’intervenir immédiatement pour empêcher la destruction des tombes des martyrs et imposer des restrictions cruelles aux visites.
En mai de l’an dernier, 1112 membres des familles des martyrs de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran ont écrit dans une lettre au secrétaire général de l’ONU, aux dirigeants de l’UE, au président et aux responsables des États-Unis : « Le régime des mollahs essaie de dissimuler les effets de ce grand crime de diverses manières en détruisant les tombes de ces martyrs. La dernière tentative est d’essayer de détruire les fosses communes des prisonniers politiques massacrés au cimetière de Khavaran à Téhéran. »
Ils ont appelé les Nations Unies et toutes les organisations internationales de défense des droits humains à empêcher la destruction continue des tombes des martyrs dans le but d’éliminer les effets du crime et à empêcher également la torture psychologique de milliers de familles de victimes à travers l’Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 mai 2022
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