Soulèvement du peuple de Golpayegan avec le slogan « Khamenei est un meurtrier, son règne est illégitime », « Raisi, aie honte, lâche le pays ! »
Dans la soirée du mardi 17 mai, dans la deuxième semaine du soulèvement contre les prix élevés, malgré la volonté des forces répressives, les habitants de Golpayegan ont manifesté dans les rues de la ville, y compris devant le siège du Basij paramilitaire, scandant des slogans tels que « Khamenei est un meurtrier, son règne est illégitime », « Fusils, canons et chars, les mollahs doivent se perdre » et « Mort à Raisi« , « Mort au dictateur », « Ni reddition ni humiliation, criez votre droit », « Menteur Raisi, qu’est-il arrivé à tes promesses vides ? », « Non au régime du CGRI », « Ni Gaza ni le Liban, je sacrifie ma vie pour l’Iran “.
Mardi matin, malgré les mesures répressives et les menaces du régime, le corps de Behrouz Eslami, l’un des martyrs du récent soulèvement de Babaheydar, a été enterré au milieu de la colère d’importants groupes d’habitants de cette ville.
Le soulèvement des habitants de Chahrekord s’est poursuivi lundi et mardi, et les forces répressives ont attaqué et ouvert le feu sur un groupe important d’habitants de
Chahrekord qui scandaient « Fusils, canons et chars, les mollahs doivent se perdre », « Raisi, aie un peu honte, lâche le pays. » Les automobilistes ont klaxonné pour encourager les manifestants. Les forces spéciales sont même entrées dans les ruelles, frappant et arrêtant les gens.
Lundi soir, les habitants d’Ardal dans la province de Chaharmahal et Bakhtiari sont également descendus dans la rue et ont manifesté en scandant « Mort à Khamenei ».
Craignant la propagation des protestations à d’autres provinces, le régime des mollahs a intensifié ses mesures de sécurité et accru la présence des forces répressives dans diverses villes, dont Téhéran, Machhad, Zanjan, Urmia, Kermanchah, Ilam et Chiraz. Dans un autre geste terrifié, le bureau du gouverneur de Téhéran a annoncé mardi la fermeture de tous les bureaux, écoles et universités de Téhéran sous prétexte de pollution de l’air.
Le général de brigade Akbari, commandant du CGRI à Chaharmahal et Bakhtiari, a déclaré le 16 mai : «Les centres de Basij ont été attaqués et un certain nombre de nos chers
Basijis ont été confrontés à des incidents dans diverses scènes, qui font l’objet d’une enquête. Les ennemis tentent de frapper de quelque manière que ça soit. » (Télévision publique, 16 mai) Ali Mohammadi, le procureur du régime à Shahrekord, a déclaré : « Les manifestations sont guidées pour attaquer certaines organisations et certains bâtiments gouvernementaux, ce qui n’est pas juste et sera certainement confronté ». (Télévision d’Etat, le 16 mai).
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 18 mai 2022
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