Mme Douhan, connue pour ses liens avec les violateurs des droits de l’Homme, a été accueillie par le régime des mollahs à un moment où le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’Homme en Iran n’a pas été autorisé à se rendre en Iran depuis 26 ans. Dans ses remarques ignobles, blanchissant le vol et le pillage par des mollahs, elle a accusé les sanctions d’etre à la source des malheurs économiques du peuple iranien et a exhorté à leur levée. Selon l’agence de presse affiliée à la Force Quds du CGRI, Tasnim, le 18 mai 2022, elle a affirmé que « les actions de l’Iran avaient réduit les effets négatifs directs des sanctions sur les droits de l’Homme ». Ses propos rappellent la trahison des droits de l’Homme après le massacre de prisonniers politiques en 1988, lorsque le régime a profité de la visite en Iran du rapporteur spécial de l’époque des
Nations unies sur la situation des droits de l’Homme en Iran.
Il n’est pas surprenant que les médias les plus notoires du régime aient salué la visite et les remarques de Mme Douhan, notamment Fars, l’agence de presse affiliée au CGRI, Tasnim, Mizan, l’agence de presse de la justice pénale, l’agence de presse Mehr, affiliée au Ministère de Renseignements, et radio et télévision d’Etat, ainsi que le quotidien Kayhan, porte-parole de Khamenei. Douhan a rencontré les autorités du régime les mêmes jours où les forces répressives massacraient des manifestants anti-régime et en blessaient ou en arrêtaient beaucoup d’autres.
Mme Douhan a exprimé sa sympathie aux patients et s’est dite préoccupée par le coût élevé et la pénurie de médicaments, alors que le monopole de la production et de l’importation de médicaments est entre les mains de la fondation de pillage appelée « Exécution de l’Ordre de l’Imam Khomeiny« , dont tous les actifs, totalisant 100 milliards de dollars, ont été volés au peuple iranien. On ne sait pas pourquoi Douhan n’a pas exprimé sa sympathie pour les 550000 victimes du coronavirus, dont la plupart sont mortes parce que Khamenei avait interdit l’importation de vaccins.
Le peuple iranien souffre de la faim et du manque de médicaments, alors que le budget du CGRI a augmenté de 240 % seulement au cours du dernier exercice (1401 dans le calendrier persan). En outre, Khamenei a alloué plus de 5,5 milliards d’euros du Fonds souverain national aux forces de sécurité, dont la majeure partie va au CGRI. La même année, le régime a augmenté de 56 % le budget de la radio et de la télévision d’État, qui font parties de la machine de propagande et de répression. Affamer et priver les gens de services médicaux est une politique délibérée et un grand crime du régime, qui relève des fonctions de ce rapporteur, sur lesquelles elle est restée silencieuse.
L’expérience de la levée des sanctions entre 2015 et 2018 a montré qu’elle n’a pas changé les moyens de subsistance de la population et qu’elle n’a fait qu’alimenter la machine terroriste et criminelle du régime à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Pour cette raison, lors des soulèvements, les Iraniens ont scandé : « Notre ennemi est ici. Ils mentent lorsqu’ils prétendent que c’est l’Amérique. »
La Résistance iranienne exhorte les Nations Unies à empêcher la dictature médiévale au pouvoir en Iran d’exploiter les agences, les rapporteurs et les mécanismes de l’ONU pour justifier ses crimes contre le peuple iranien. Les Nations Unies doivent tenir Khamenei et Raisi responsables du massacre des manifestants lors du soulèvement de 2019 et de l’abattage délibéré de l’avion de ligne ukrainien en janvier 2020.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 21 mai 2022
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