Amnesty International a déclaré que l’Iran a exécuté au moins 314 personnes (contre au moins 246 en 2020), leur plus grand nombre d’exécutions depuis 2017, inversant ainsi les baisses d’une année sur l’autre depuis cette date.
Selon le nouveau rapport d’Amnesty International, 14 femmes figurent parmi les personnes exécutées en Iran en 2021.
Le rapport indique que le nombre mondial d’exécutions en 2021 a augmenté d’environ 20 % par rapport à l’année précédente.
Au moins 314 (soit 54 %) des 579 exécutions enregistrées dans 18 pays en 2021 ont eu lieu en Iran.
Le rapport d’Amnesty International souligne également qu’avec au moins 314 exécutions enregistrées en 2021, l’Iran est en tête de la liste des pays qui appliquent la peine de mort. Amnesty International a noté que les chiffres réels sont probablement plus élevés.
La comissions des femmes du CNRI a enregistré l’exécution de 18 femmes en Iran en 2021.
Selon le rapport d’Amnesty International, le régime iranien viole les droits des enfants et piétine les traités internationaux pertinents. Il a exécuté au moins trois condamnés âgés de moins de 18 ans au moment des faits.
Les prisonniers baloutches et kurdes constituent le plus grand nombre de victimes d’exécution en Iran. Une femme baloutche a été pendue à la prison centrale de Zahedan le 7 mai 2022.
183 femmes emprisonnées sont condamnées à mort
Selon des documents obtenus au sein du régime des mollahs, la Résistance iranienne a déclaré que 183 femmes détenues dans les prisons du régime étaient dans le couloir de la mort ou condamnées à des Qisas (mort par rétribution).
La mort par châtiment est appliquée aux personnes reconnues coupables de meurtre, quels que soient leurs motifs.
Au cours d’une série de révélations majeures, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a publié de nombreuses informations obtenues auprès du système judiciaire du régime clérical, notamment de l’Organisation des prisons.
Selon les statistiques enregistrées par le bureau de l’Organisation des prisons, 5 197 personnes sont dans le couloir de la mort ou condamnées à des Qisas (châtiment en nature). Parmi elles, 1 366 sont condamnées à mort, dont 39 femmes. Par ailleurs, 3 831 prisonniers, dont 144 femmes, ont été condamnés à des Qisas ou à des châtiments en nature.
Les documents énumèrent également les noms de 51 personnes, dont 23 femmes, condamnées à la mort par lapidation.
Quelque 48 559 détenus, dont 1 706 femmes, passent par la « phase d’enquête » et sont détenus avec un statut « indécis » par des organismes tels que la Force de sécurité de l’État (SSF) et le ministère des Renseignements et de la Sécurité (MOIS). Sur la base de ces données, 17 190 prisonniers ont plus de 15 ans de peine.
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