Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, huit hommes ont été exécutés à la prison de RajaïChahr dans la matinée du 25 mai. Six de ces hommes ont été identifiés. Il s’agit de Ramin Arab, Abbas Bitarafan, Gholamhossein Zeinali, Ali Nosrati, Vahid Mianabadi et Ali Montazeri.
Ramin Arab a été condamné à mort pour moharebeh (inimitié à l’égard de Dieu) en raison d’un vol à main armée et les sept autres hommes ont été condamnés à des peines de qisas (la loi du talion) pour meurtre.
Ces derniers jours, dix hommes ont été transférés en isolement en vue de leur exécution. La plupart d’entre eux étaient détenus dans le quartier n°2 avant leur exécution. Deux des hommes ont été renvoyés dans leur cellule après avoir obtenu des prolongations de la part de la famille de leur victime.
Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Karim Bagheri, le joueur de football, était à la prison. Il essayait d’obtenir le pardon de la famille de la victime pour Abbas Bitarafan. Cependant, ils ont refusé. Karim Bagheri a également essayé de parler aux autres familles et finalement deux des hommes ont été renvoyés dans leurs cellules. »
« Ramin Arab s’était gravement automutilé avant son exécution. Il a été transféré à l’hôpital. Ils l’ont emmené à la potence depuis l’hôpital », a ajouté la source.
Hier, le procureur de Téhéran Ali Salehi a annoncé qu’un prisonnier portant les initiales R.A. avait été exécuté. Bien que le lieu n’ait pas été précisé, il semblait faire référence à Ramin Arab.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont pas signalé les exécutions des sept autres prisonniers.
Selon les données recueillies par Iran Human Rights, au moins 183 personnes ont été exécutées pour meurtre en 2021. Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à une peine de qisas (rétribution en nature) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois qu’un accusé a été condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Source : IHR
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