Motion visant à créer une organisation pour la sécurité et le renseignement judiciaires au parlement du régime
Sur ordres de Khamenei, et pour contrer la colère et le dégoût du public afin d’empêcher les protestations et les soulèvements qui menacent la survie du régime, le régime des mollahs a élevé les forces répressives des SSF (State Security Force ou NAJA en farsi) au rang de commandement général des SSF (ou FARAJA en farsi). Cela place les SSF sur un pied d’égalité avec le CGRI et l’armée conventionnelle. Le général du CGRI Mehdi Hajian, porte-parole des SSF, a déclaré à l’agence de presse Tasnim, le 15 mai 2022 : « Grâce au bienfait et aux soins du commandant en chef des forces armées (Ali Khamenei), la structure de commandement général des SSF a été changé de celle d’une force à celle d’un commandement général, semblable aux gardiens de la révolution (CGRI) ou au commandement général de l’armée. Il a ajouté : « La police spéciale a également été élevée ; le service de renseignement des SSF a été créé, qui serait responsable de la sécurité intérieure ».
Le général de division du CGRI Mohammad Hossein Bagheri, chef d’état-major des forces armées du régime, avait précédemment annoncé l’approbation du plan de formation du FARAJA le 6 décembre 2021 et avait déclaré à la télévision d’État : « L’approbation du plan global de création du FARAJA est un tournant pour sécuriser davantage le pays. » Selon les médias d’État, « le commandant des SSF sera au même niveau que les commandants de l’armée et du CGRI et équivalent au premier vice-président ».
Un porte-parole des Moudjahidine du peuple (OMPI) a déclaré le 8 décembre 2021 : «Changer la structure et élever les SSF répressives sous le commandement de Khamenei est une autre étape majeure vers davantage de répression pour contrer les soulèvements à l’échelle nationale.
Dans un autre développement, 74 députés du parlement du régime ont présenté une motion visant à créer une organisation pour la sécurité et le renseignement du pouvoir judiciaire, qui, selon l’agence de presse du CGRI, Fars, le 17 mai 2022, « élèvera le Centre pour la sécurité et le renseignement dans le système judiciaire à une organisation de collecte de renseignement et de sécurité pour le pouvoir judiciaire », chargée de « prévenir, détecter, identifier et contrer les complots et les activités d’espionnage, de sabotage, de rébellion et le mécontentement parmi le peuple et les actions contre la sécurité nationale qui relèvent de sa compétence “.
La mise en place de nouveaux organes répressifs et leur consacrant des budgets astronomiques, qui appauvrissent davantage le peuple iranien, montre, plus que toute autre chose, l’impasse du régime et sa peur du soulèvement et du renversement. Mais ces mesures ne feront qu’intensifier encore plus la colère populaire. Le potentiel explosif des gens scandant « Khamenei est un meurtrier, son règne est illégitime », ne peut plus être contenu.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 19 mai 2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire