Selon HRANA, l’agence de presse des militants des droits de l’homme, après une tentative ratée d’arrêter Morteza Hajeb Mashhoud-Kari dimanche dernier, les forces de sécurité l’ont convoqué au palais de justice de Rasht. Par la suite, Morteza Hajeb Mashhoud-Kari a été arrêté et transféré à la prison de Lakan.
L’avocat Iman Soleimani a déclaré à HRANA : » Les autorités ont informé M. Mashhoud-Kari qu’il serait arrêté s’il ne se présentait pas au bureau du renseignement des pasdarans. Lorsqu’il s’y est présenté, il a découvert qu’une nouvelle affaire judiciaire avait été ouverte contre lui et plusieurs autres convertis chrétiens. »
Dimanche dernier, les forces de sécurité ont arrêté quatre autres convertis chrétiens, Behnam Akhlaghi, Babak Hossein-Zadeh, Ayoub Pourreza-Zadeh et Ahmad Sarparast, dans la ville de Rasht.
Auparavant, en avril 2022, le tribunal révolutionnaire de Rasht avait condamné Mashhoud-Kari à cinq ans de prison et à une amende de 180 millions de tomans pour « formation d’un foyer religieux, propagande contre le régime et association avec le sionisme et la secte branhamiste ». Le 23 mai de cette année, la branche 18 de la cour d’appel de la province de Gilan tiendra la première session pour réexaminer son cas.
Bien que les chrétiens soient reconnus comme une minorité religieuse par la loi iranienne, les forces de sécurité harcèlent et poursuivent les musulmans qui se convertissent au christianisme.
Les poursuites engagées contre les convertis chrétiens constituent une violation flagrante de l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui stipulent que tout individu a droit à la liberté de religion et de conviction et à la liberté de l’exprimer ouvertement ou secrètement.
Source : HRANA
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