Les manifestants scandent des slogans en soutien aux habitants d’Abadan qui ont perdu des dizaines de leurs proches lorsqu’un immeuble de 10 étages à moitié construit s’est effondré le 23 mai 2022.
Khoramchahr est la principale ville portuaire du Khouzestan, située à 10 kilomètres au nord d’Abadan.
Hier soir, des milliers d’habitants d’Abadan sont descendus dans la rue et ont scandé des slogans contre les responsables du régime qui n’ont pas réagi à la catastrophe après 48 heures.
Ils ont scandé « mort au dictateur » et demandé au Raïssi de lâcher le pays. Ils ont crié « les mollahs doivent disparaître ». Les manifestants d’Abadan ont crié : « Notre ennemi est ici ! C’est un mensonge quand ils disent que ce sont les États-Unis. »
Au lieu d’envoyer des secouristes pour sauver les personnes coincées sous les décombres, le régime a dépêché des forces anti-émeutes pour réprimer les protestations des familles endeuillées des victimes et de la population en colère d’Abadan.
Les habitants tentent de sauver les personnes encore en vie sous les décombres avec des mains vides et en utilisant des pots et des casseroles.
Au moment où ces informations sont publiées, les habitants de Khoramchahr et de Behbahan dans le Khouzestan, de Bandar Abbas, la capitale de la province d’Hormozgan, et de Chahinchahr dans la province d’Ispahan manifestent dans les rues.
Les femmes de Khoramchahr scandent « mort au dictateur » et appellent à la chute du régime et de ses fonctionnaires corrompus. Les cris des femmes dans les manifestations sont forts, clairs et prédominants.
La présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, a envoyé un message au peuple du Khouzestan et de l’Iran :
Je salue le peuple et les femmes de Khoramchahr qui se sont levés pour soutenir le peuple d’Abadan et ses protestations. Je salue Bandar Abbas qui soutient Abadan avec des chants de « mort au dictateur ». L’ennemi de tout notre peuple est le régime clérical prédateur qui a occupé l’Iran. La tragédie d’Abadan est une manifestation des 43 ans de règne du régime clérical, qui n’a apporté au peuple iranien que crimes, corruption et vol.
Les habitants de Khoramchahr crient : « Je tuerai celui qui a tué mon frère », « les habitants du Khouzestan mourront mais n’accepteront pas l’humiliation » et « Raïssi, honte à toi, lâche le pays. » Ils reflètent les désirs de tous les Iraniens de renverser le règne sinistre des mollahs.
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