À 22 h 30, le samedi 21 mai 2022, des jeunes insurgés ont pris pour cible le siège de l’Organisation des prisons du régime des mollahs, situé à l’ouest de la tristement célèbre prison d’Evin à Téhéran. Cette organisation est responsable de la torture, de l’exécution et du meurtre par le biais de mauvais traitements et de privations de centaines de milliers de prisonniers, en particulier de prisonniers politiques. Au cours de cet acte audacieux, mené malgré l’atmosphère sécuritaire intense, l’entrée du bâtiment a été incendiée.
Plus tôt, lors d’une importante campagne de cinq jours qui a débuté le 22 mai, le Comité de Sécurité et de Contre-terrorisme du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) avait révélé des milliers de documents classifiés liés à l’organisation des prisons du régime, y compris les noms de plus de 33000 membres du personnel, chefs, interrogateurs, agents de renseignement et bourreaux ainsi que 22000 de leurs photos. Les noms de 1169 membres du siège central de cette organisation ont également été rendus publics, y compris les noms de 223 chefs, fonctionnaires, agents de renseignement et bourreaux au siège de l’Organisation des prisons, et leurs bureaux dans le bâtiment de quatre étages ainsi que leurs numéros de téléphone directs et extensions.
Le Comité de Sécurité du CNRI a également publié les noms confidentiels de 2273 prisonniers politiques et prisoniers de conscience, dont de nombreux prisonniers détenus lors du soulèvement de novembre 2019. Il avait annoncé qu’en plus des 267 prisons de l’Organisation pénitentiaire, des centres de détention, des camps, les Forces de sécurité de l’État (SSF) et le Ministère de Renseignements avaient plus de 300 centres de détention distincts.
Lors de ces révélations, il a été annoncé que selon les statistiques de l’Office pénitentiaire, 5197 prisonniers sont dans le couloir de la mort, 107 condamnés à l’amputation et 51 condamnés à la lapidation. Soixante des condamnés à mort avaient moins de 18 ans au moment de l’infraction présumée.
Le Comité de Sécurité du CNRI a en outre révélé les conditions catastrophiques et inhumaines des prisons en publiant 100 photos de cellules de prison dans 23 provinces.
Auparavant, la Résistance iranienne avait demandé à plusieurs reprises le renvoi du dossier des violations horribles et systématiques des droits de l’Homme en Iran, en particulier les atrocités du régime dans ses prisons médiévales, au Conseil de sécurité de l’ONU. Elle avait également appelé à traduire en justice les dirigeants du régime, en particulier Ali Khamenei et Ebrahim Raisi, pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 22 mai 2022
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