Mohammad Mirzabeigi a annoncé la nouvelle des expulsions en utilisant le terme « cessation de coopération ». Il a déclaré : « Au cours des trois derniers mois, certaines universités de sciences médicales ont mis fin à leur coopération avec 5 000 infirmières. » (Le site d’État eghtesadnews.com – 17 mai 2022)
Les infirmières ont risqué leur vie et leur santé pendant la pandémie de coronavirus. Elles ont travaillé dur sans même recevoir leur salaire. Mais le régime clérical les a récompensées en les licenciant. Désormais, elles rejoignent la foule des chômeurs et des millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
Depuis plus d’une semaine, les Iraniens protestent contre la hausse des prix, notamment du prix du pain, dans une trentaine de villes iraniennes. Les protestations contre la flambée des prix se poursuivent et s’amplifient.
Le régime clérical a licencié 5 000 infirmières, alors que selon Mirzabeigi, il manque 100 000 infirmières dans les hôpitaux iraniens.
La pénurie de 100 000 infirmières est la moindre des choses. Le chef de la commission parlementaire de la santé, Hossein-Ali Shahriari, a annoncé en 2019 que les hôpitaux iraniens manquent de quelque 80 000 à 150 000 infirmières dans les centres (médicaux) publics et privés. (Le site d’État armanmeli.ir – 2 janvier 2020).
Selon le chef de l’Organisation des soins infirmiers, au moins 200 infirmières laborieuses ont perdu la vie pendant la pandémie.
En termes de technologie éducative et de connaissances, les soins infirmiers iraniens sont au même niveau que les meilleurs pays du monde. Mais malheureusement, le régime clérical ne respecte pas les normes en matière de ressources humaines. Le ratio de médecins, d’infirmiers et de lits d’hôpitaux par rapport à la population totale est misérable par rapport aux normes mondiales.
La norme mondiale est d’au moins quatre infirmières par lit d’hôpital ou pour 1 000 personnes. Or, M. Mirzabeigi a admis que l’Iran ne disposait que de 1,2 infirmière par lit en 24 heures. De même, selon les normes mondiales, il devrait y avoir au moins trois infirmières pour chaque médecin, alors que ce ratio est bien inférieur en Iran.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire