Le vendredi 13 mai, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a tenu une conférence de presse à Paris, rendant public pour la première fois les noms jusqu’ici non divulgués de plus de 33 000 responsables, interrogateurs, tortionnaires et bourreaux de l’organisation pénitentiaire iranienne et plus 22 000 de leurs photos.
Lors de la conférence de vendredi, Behzad Naziri, représentant du CNRI auprès des organisations internationales, a évoqué les manifestations en cours à travers l’Iran et la répression systématique des opposants par le régime. Il a souligné les récentes manifestations dans des dizaines de villes iraniennes contre la détérioration de la situation économique et les protestations nationales des enseignants. Naziri a déclaré que la théocratie au pouvoir en Iran avait arrêté « plusieurs centaines de jeunes lors de ces manifestations, ainsi que des dizaines d’enseignants ». Il a souligné que ces arrestations faisaient partie des efforts du régime pour empêcher les protestations de se propager à travers le pays.
Naziri a présenté une vidéo montrant les noms de plus de 33 000 responsables des prisons du régime, y compris des autorités supérieures, des interrogateurs, des agents de renseignement, des bourreaux, des gardiens. Il a également présenté les photos obtenues de l’intérieur de l’Iran par le principal constituant du CNRI, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK,) de bon nombre de ces mêmes individus.
Il a également révélé les noms des principaux membres du personnel de l’Organisation des prisons. « Dans cette partie, l’emplacement des différentes salles et les numéros de téléphone sont disponibles », a-t-il ajouté en présentant les documents.
« L’Organisation des prisons est l’un des organes les plus horribles et les plus criminels du fascisme religieux au pouvoir en Iran pour mener la répression, la torture et les exécutions« , a déclaré M. Naziri.
Il a également évoqué la détérioration de la situation des droits de l’homme en Iran depuis qu’Ebrahim Raïssi est devenu président du régime. Raïssi a joué un rôle clé dans le massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en 1988 en Iran.
M. Naziri a souligné que depuis que Gholamhossain Mohseni Ejei est devenu le chef du pouvoir judiciaire, « le meurtre de prisonniers sous la torture s’étend. Dans de nombreux cas, les autorités judiciaires ont affirmé que des détenus s’étaient suicidés ou avaient tenté de présenter leur mort comme une mort naturelle.
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