La décision de la justice belge et les années d’enquête ne laissent aucun doute sur le fait que le projet d’attentat à la bombe aurait été l’incident terroriste le plus meurtrier en Europe, selon Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Les poursuites et les sanctions à l’encontre des auteurs de l’attentat, bien que nécessaires, sont insuffisantes.
Les principaux auteurs et donneurs d’ordre du crime, à savoir Khamenei et le président de son régime, Ebrahim Raïssi, les ministres des affaires étrangères et du renseignement de l’époque, ainsi que d’autres responsables du régime au sein du Conseil suprême de sécurité, doivent tous être traduits en justice.
Ce sont les mêmes personnes qui ont commis d’innombrables crimes terroristes au cours des quatre dernières décennies, notamment le meurtre de 1 500 jeunes pendant le soulèvement de novembre 2019, 120 000 exécutions politiques, dont le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, et le pillage des richesses et des ressources de la nation iranienne.
Ils tentent maintenant de faire du chantage, de la coercition et de négocier pour s’en sortir, comme d’habitude, mais ils doivent recevoir une réponse ferme en étant renvoyés devant le Conseil de sécurité de l’ONU, la Cour pénale internationale et le tribunal du peuple iranien dans un futur Iran libre.
Dans son témoignage de sept heures sur l’attentat de novembre 2019, Mme Radjavi a expliqué le processus de décision des dirigeants du régime. Elle a rappelé que la tâche terroriste avait été confiée au ministère du renseignement pour être mise en œuvre en coopération avec le ministère des affaires étrangères.
Elle a souligné qu’après la condamnation du diplomate terroriste et de ses trois complices par la justice belge, tout retard dans la promulgation d’une politique ferme contre le fascisme religieux en Iran encouragera le pays à poursuivre et à intensifier sa politique de terrorisme. Sous couvert de négociations nucléaires, ne pas agir face aux violations des droits humains et aux crimes des mollahs à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran est une erreur aggravée qui envoie un message de faiblesse et encourage le régime à acquérir la bombe atomique.
Mme Radjavi a exigé que toutes les preuves et documents obtenus dans l’affaire Assadollah Assadi, ainsi que les noms de son réseau d’agents européens documentés dans ses brochures, soient rendus publics. Elle a exhorté les services de sécurité européens à démasquer les autres cellules dormantes plantées par le ministère du Renseignement et la Force Qods des mollahs, à révoquer leur asile et leur citoyenneté en Europe et aux Etats-Unis, et à fermer les ambassades du régime iranien, qu’elle a décrites comme des nids d’espions et de terroristes.
Source : Stop au Fondamentalisme
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