Le tribunal a confirmé les peines initiales pour les trois agents terroristes du régime iranien et a ajouté deux ans de prison supplémentaires pour Amir Saadouni. Le tribunal a également confirmé sa décision de déchoir les condamnés de leur citoyenneté européenne et les a condamnés à verser 60 000 euros chacun au tribunal.
Initialement, Nasimeh Na’ami avait été condamné à 18 ans, Amir Sa’adouni à 15 ans et Mehrdad Arefani à 17 ans derrière les barreaux en Belgique.
Assadollah Assadi, qui a orchestré un complot à la bombe contre le Rassemblement pour un Iran libre en 2018, a été condamné par le tribunal d’Anvers à 20 ans de prison le 4 février 2021. Accusé de tentative de meurtre terroriste et de participation aux activités d’un groupe terroriste, le tribunal d’Anvers a rejeté sa demande d’immunité diplomatique. Avant d’être arrêté par la police allemande en 2018, Assadi travaillait à l’ambassade d’Iran à Vienne, en Autriche, et recevait des ordres du ministère du renseignement du régime iranien (Vevak).
Alors qu’Assadi a renoncé de faire appel en mai 2021, ses trois complices, Mehrdad Arefani et Amir Sa’adouni, qui devaient mener à bien la mission finalement déjouée, ont tenté d’alléger leurs peines par la cour d’appel d’Anvers.
Dès les premières heures du matin, les Iraniens et partisans de la Résistance iranienne se sont rassemblés devant le palais de justice et ont demandé à la justice belge de tenir les auteurs de l’attaque terroriste responsables de leur crime et d’envoyer un message à Téhéran que ses terroristes ne sont pas les bienvenus sur le sol européen.
La décision du tribunal a été bien accueillie par ceux qui ont assisté au rassemblement à Anvers ainsi que par des millions d’Iraniens qui suivent de près le sort du régime iranien et de ses terroristes, tant à l’intérieur du pays ou à travers le monde.
Alors que la délégation du CNRI quittait le tribunal et rejoignait le rassemblement, les participants ont exprimé leur joie et leur détermination répétée à poursuivre leur lutte et ont appelé les gouvernements européens à se tenir ferme contre les tactiques d’extorsion de Téhéran.
Les organisateurs du rassemblement ont lu une déclaration appelant Bruxelles ainsi que d’autres États membres de l’UE à reconnaître la décision du tribunal d’Anvers condamnant la machine terroriste du régime iranien dans le monde qui continue de nuire à la sûreté et à la sécurité des citoyens européens pour les agendas géopolitiques de Téhéran.
La déclaration appelle l’UE à fermer les ambassades du régime iranien qui agissent comme des centres d’espionnage et de terrorisme, à expulser les diplomates terroristes du régime et à démanteler le réseau d’espionnage et de renseignement de Téhéran qui est actif en Europe depuis plus de quatre décennies. Des centaines de pistes et de contacts ont été obtenus par Interpol pendant qu’Assadi était appréhendé et que son « carnet vert» était saisi.
Les manifestants iraniens ont demandé à l’UE de suivre l’exemple des systèmes judiciaires européens en tenant Téhéran responsable d’avoir comploté, exécuté et fomenté la terreur sur le sol européen. Selon eux, la persécution et l’arrestation de tous les agents du VEVAK qui ont été identifiés à travers l’Europe enverra un message clair au régime qu’il ne peut pas continuer à mettre en danger la vie des Iraniens et des Européens afin d’extorquer et de créer un « effet de levier » sur les négociations nucléaires.
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