Le jeudi 12 mai 2022, les enseignants et éducateurs iraniens sont descendus dans la rue pour protester contre la non-satisfaction de leurs revendications, notamment le classement et l’ajustement de leurs pensions. Une autre demande des manifestations des enseignants était la libération des enseignants emprisonnés.
Les manifestations ont eu lieu devant le Parlement à Téhéran et devant les départements de l’éducation d’autres villes. La manifestation massive des enseignants du jeudi 12 mai est la deuxième manifestation nationale des enseignants et des éducateurs en l’espace d’un mois.
À Ispahan, les forces de sécurité ont occupé le lieu de rassemblement des enseignants et les ont empêchés de se réunir. La police a jeté de force les enseignants sur le trottoir.
À Ardabil, les forces de sécurité de l’État ont attaqué un rassemblement d’enseignants. À Ahwaz, des enseignants résistants à l’arrestation d’autres collègues ont été battus par les forces de sécurité.
Le rôle actif des femmes dans les manifestations des enseignants
Les femmes ont joué un rôle remarquablement actif dans les manifestations nationales. Les enseignantes de nombreuses villes, dont Karaj, Gilan, Sanandaj, Marivan, Arak, etc. se sont exprimées avec courage.
De nouveaux enseignants arrêtés lors de la manifestation nationale en Iran
Craignant la propagation du mouvement de protestation des enseignants, le régime a arrêté des dizaines d’enseignants et d’éducateurs il y a quelques semaines et a menacé de nombreux enseignants.
Lors de cette manifestation, les services des renseignements et de sécurité du régime, notamment le Centre national de surveillance du cyberespace, ont menacé de convoquer les enseignants s’ils participaient à des manifestations ou à des groupes d’enseignants sur les médias sociaux. Malgré toutes ces menaces et arrestations, les enseignants n’ont pas renoncé à leurs revendications.
Les forces de sécurité ont arrêté un certain nombre d’enseignants à Téhéran, Ahvaz et Yasouj.
Quatre enseignants ont été arrêtés à Yasouj, capitale de la province de Kohgiluyeh et Boyer-Ahmad, dans le sud-ouest de l’Iran. Parmi les enseignants arrêtés figurent deux femmes, Mme Poozesh et Mme Aghaii. Les enseignants arrêtés ont été transférés au centre de détention de la police de renseignement et de sécurité.
À Téhéran, Mme Massoumeh Dehghan fait partie des personnes arrêtées. Massoumeh Dehghan est l’épouse d’Abdolfattah Soltani, avocat et militant des droits de l’Homme.
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, a salué les enseignants qui ont manifesté malgré les mesures répressives, en disant que cela montre leur volonté de parvenir à la liberté et à la justice.
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