Dans le cadre de la 58e session annuelle du Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur l’Iran, Mai Sato, a présenté son premier rapport sur la situation des droits de l’homme dans le pays.
Son rapport met en évidence des préoccupations alarmantes, notamment une augmentation sans précédent des exécutions, une intensification de la répression de la dissidence, une pression accrue sur les prisonniers, une discrimination à l’encontre des minorités, la poursuite de politiques oppressives, la violence à l’encontre des femmes et le féminicide, ainsi que le recours à la torture et aux abus sexuels à l’encontre des détenus. Les aveux forcés ont également été cités comme une préoccupation majeure.