lundi 14 octobre 2024

Ferme condamnation de la visite de Ghalibaf en Suisse et de sa présence à la réunion de l’Union interparlementaire

 Ghalibaf doit être traduit en justice pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité

La Résistance iranienne condamne fermement le déplacement en Suisse du général des pasdarans Mohammad Baqer Ghalibaf et sa participation à la réunion de l’Union interparlementaire. Elle souligne que ce pasdaran criminel doit être traduit en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.

Des juristes et défenseurs des droits de l’homme français appellent à l’action : les relations avec l’Iran doivent être liées à l’arrêt des exécutions

 Dans un appel percutant publié conjointement dans Libération, L’Humanité et sur le site de la Ligue française des droits de l’homme, plusieurs éminents juristes et défenseurs des droits de l’homme ont appelé la France et d’autres gouvernements occidentaux à conditionner leurs relations diplomatiques avec le régime clérical iranien à un arrêt immédiat des exécutions. L’appel met en évidence la menace urgente à laquelle sont confrontés trois prisonniers politiques en Iran, Behrouz Ehsani, Mehdi Hassani et Mohammad Javad Vafaï, condamnés à mort pour leur implication dans les récents soulèvements contre le régime. Les auteurs expriment leur profonde inquiétude face au silence de la France face à ces verdicts brutaux.

La jeunesse rebelle iranienne répond à la vague d’exécutions du régime

  – Ces actions font suite à la multiplication des exécutions, dont 264 depuis l’accession de Massoud Pezeshkian à la présidence. Le 10 octobre, le jour même de la Journée mondiale contre la peine de mort, une série d’attentats coordonnés a visé des installations du régime dans plusieurs villes, soulignant l’escalade de la résistance en Iran.

Premier rapport de Mai Sato sur les droits humains en Iran : Un aperçu critique

 – En septembre 2024, Mai Sato, la nouvelle Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains en République islamique d’Iran, a remis son premier rapport à l’Assemblée générale. Ce rapport offre une vision globale et souligne les principales priorités de son mandat. Il reflète également les réponses de la République islamique d’Iran à l’examen international de son bilan en matière de droits humains. Cet article analyse les principaux aspects du rapport de Mme Sato, les priorités qu’elle a identifiées et le contexte plus large dans lequel ces questions se posent.

La vague alarmante d’exécutions en Iran : Un appel à l’action

 – La récente recrudescence des exécutions en Iran a attiré une attention significative, notamment à la suite de la condamnation de trois prisonniers politiques : Behrouz Ehsani, Mehdi Hassani et Javad Vafaï. Ces personnes font partie des nombreuses personnes qui ont été condamnées à la peine de mort sous un régime qui a intensifié sa répression de la dissidence depuis les manifestations qui ont éclaté après la mort tragique de Mahsa Jina Amini en 2022. Les rapports indiquent qu’au moins 300 exécutions ont eu lieu au cours du seul premier semestre 2024, avec une augmentation notable en juillet, où 49 personnes ont été exécutées en un seul mois.

Trois nouveaux condamnés à mort en Iran : la France doit sortir du silence

 Libération- 10 octobre – Alors que trois prisonniers de conscience viennent d’être condamnés à la peine capitale par les mollahs, un collectif d’avocats et de présidents de fondations alerte sur l’absence de réaction de la France, qui poursuit ses relations diplomatiques avec le régime au mépris des principes républicains et de nos engagements internationaux pour les droits humains.

Maryam Akbari Monfared : la voix inflexible des prisonniers politiques iraniens, 15 ans de captivité injuste

 Le 11 octobre, Maryam Akbari Monfared, prisonnière politique et infatigable défenseure de la justice, aurait dû être libérée après avoir purgé sa peine injuste de 15 ans en Iran. Au lieu de cela, le régime lui a imposé deux années d’emprisonnement supplémentaires, illustrant une fois de plus ses tentatives incessantes de faire taire sa voix. Le parcours de Maryam n’est pas seulement une histoire personnelle de résilience, mais aussi une histoire qui reflète le combat continu d’innombrables Iraniens pour la vérité et la justice.