– Le rapport Freedom in the World 2024 (« Liberté dans le monde en 2024 ») de Freedom House continue de classer l’Iran comme « pays non libre », ce qui reflète la répression sévère et continue des droits politiques et des libertés civiles. Le gouvernement iranien, sous un régime autoritaire, persiste à utiliser des mesures sévères pour maintenir le contrôle de la population et supprimer toute forme de dissidence.
Association Humanitaire
Pour les droits de l´homme et la démocratie en Iran
mercredi 16 octobre 2024
Craignant un soulèvement et son renversement, Khamenei intensifie les exécutions, avec 29 pendaisons les 9 et 13 octobre
• Danger d’exécution de trois prisonniers politiques condamnés à mort et transférés à l’isolement
Redoutant un soulèvement et son renversement, Khamenei tente d’empêcher l’explosion populaire en Iran en multipliant les exécutions et les assassinats de prisonniers et en semant la terreur. Le nombre de prisonniers exécutés depuis juillet sous le nouveau président de Khamenei a atteint 301. En deux jours, les 9 et 13 octobre, 29 prisonniers ont été pendus.
Condamnation à 11 ans de prison et d’exil du prisonnier politique Ayoub Ghaibipour
Quatre prisonniers politiques arabes en danger imminent d’exécution en Iran
Selon l’Organisation des droits de l’homme Karun, les prisonniers politiques arabes Ali Mojadam, Moein Khanfari, Mohammadreza Moghadam et Adnan Ghabishavi (Mousavi) ont été transférés de la prison d’Ahvaz Sheiban aux cellules d’isolement avant exécution de la prison d’Ahwaz Sepidar le 16 octobre.
38e semaine de la campagne des mardis « Non aux exécutions » en Iran
Mahsa Jalal Badii : 3,5 ans d’emprisonnement pour avoir lu des livres
Mahsa Jalal Badii a été transférée à la prison de Lakan à Racht, une ville du nord de l’Iran, le dimanche 13 octobre 2024, après avoir été convoquée à la chambre d’exécution du tribunal révolutionnaire de Racht pour commencer à purger sa peine de 3 ans et 6 mois d’emprisonnement.
Née en 1985, Mahsa Jalal Badii réside à Racht et est mère d’un adolescent. Elle a été condamnée à une peine d’emprisonnement pour avoir lu et partagé des contenus scientifiques. Cette mère célibataire a été arrêtée le 13 mai 2024 par les forces de sécurité à Racht et libérée sous caution après 6 jours de détention.