CNRI - D’éminentes personnalités italiennes défenseurs des droits de l’homme ont exhorté mardi les grandes puissances mondiales à ne pas ignorer les brutales violations des droits de l’homme en Iran pendant qu’elles se préoccupent du programme d'armement nucléaire du régime des mollahs.
Un panel sur internet composé des spécialistes des droits de l’homme Sergio D’Elia, Marco Perduca, Antonio Stango et Elisabetta Zamparutti, s’est entretenu du dossier des droits de l’homme de Hassan Rohani ces deux dernières années, depuis qu’il est entré en fonction comme président de ce régime.
Le panel a répondu à des questions en direct de la part de médias et de militants des droits de l’homme via Twitter.
M. Stango, Président du Comité italien Helsinki pour les Droits de l’Homme, a souligné que sous la présidence de Rohani, il y a eu plus de 1800 exécutions en Iran. Il a demandé la reconnaissance et le soutien au plan international de l’opposition iranienne dirigée par Mme Maryam Radjavi.
Des dissidents politiques comptent parmi les victimes du régime des mollahs, à l’instar de Gholamreza Khosravi, un militant du principal groupe d’opposition iranienne, les Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI ou MEK), qui a été pendu l’été dernier seulement pour avoir fourni une aide financière à une chaîne télévisée par satellite soutenant l’opposition. D’autres victimes comprennent des femmes, des mineurs et des minorités ethniques et religieuses iraniens, a déclaré le panel.
Mme Zamparutti de l’ONG italienne Hands Off Cane et ancienne membre du Parlement, a déclaré que l’Iran est premier dans le monde en nombre d’exécution de prisonniers par habitant et constitue le plus grand bourreau de mineurs accusés.
L’ancien sénateur italien Marco Perduca partageait ces propos et a déclaré que le dernier accord international en date entre les Etats du 5+1 et le régime iranien pour réfréner le programme d’armement nucléaire de Téhéran ne devait pas dissiper la situation effroyable des droits de l’homme dans le pays.
L’ancien législateur Segio D’Elia, secrétaire de Hands Off Cane, a déclaré qu’il serait ravi si l’accord nucléaire international annoncé plus tôt dans la journée menait véritablement à ce que le régime de Téhéran abandonne sa quête de l’arme nucléaire. Toutefois, il a ajouté que si finalement le régime viole ses engagements « pour la 1000ème fois », cela mènerait à un plus grand conflit entre les mollahs et la communauté internationale.
Le panel a souligné l’exécution en octobre 2014 de Rayhaneh Jabbari, une jeune femme de 26 ans, dont le seul crime avait été de se défendre contre un agent du Renseignement qui avait essayé de la violer. Amnesty International a qualifié l’exécution « d’une nouvelle tache de sang sur le dossier des droits de l’homme de l’Iran ».
Le panel a fait remarquer que l’absence de pressions internationales sur le régime des mollahs au sujet de son atroce dossier des droits de l’homme avait encouragé le régime à massacrer ses opposants avec la plus grande impunité. L’attention a été particulièrement attirée sur le cas de milliers de membres de l’OMPI qui ont subi de façon répétitive des attaques meurtrières dans le camp Liberty (Irak) par des agents terroristes du régime iranien et qui subissent actuellement un blocus médical et logistique de la part du gouvernement irakien sur ordre du régime des mollahs en Iran.
Le panel a exhorté la communauté internationale à adopter une nouvelle politique de principe sur l’Iran, reconnaissant l’OMPI et le Conseil National de la Résistance d’Iran (CNRI) comme l’alternative démocratique au fondamentalisme des mollahs au pouvoir en Iran.
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