CNRI – Le samedi 18 juillet, « Les partisans australiens de la démocratie en Iran » ont vigoureusement condamné l’attitude des forces de sécurité irakiennes qui ont empêché l’entrée de carburant, de nourriture et de camions citernes d’assainissement au camp Liberty, le lieu de résidence des dissidents iraniens situé près de l’aéroport de Bagdad.
« Malgré une chaleur de 50°C qui a obligé le gouvernement irakien à fermer toutes les services étatiques dans ce pays, les forces irakiennes empêchent l’entrée de carburant, de nourriture et de camions citernes d’assainissement au camp Liberty. Le but de ces obstructions est de faire souffrir les résidents du camp Liberty », a déclaré M. Mohammad Sadeghpour, le porte-parole de l’association « Les partisans australiens de la démocratie en Iran ».
« Ces mesures illégales ont été mise en place sur ordre direct de Faleh Fayyadh, le chef de l’Office de sécurité nationale de l’Irak. Faleh Fayyadh est un élément de régime iranien en Irak. Il a été impliqué dans plusieurs massacres commis au camp d’Achraf et au camp Liberty, au moment où Nouri al-Maliki était le Premier ministre d’Irak », a-t-il précisé.
« Le camp Liberty est actuellement au bord d’une catastrophe humanitaire, les températures à l’intérieur de ce camp atteignent les 50°C. Ces actions inhumaines constituent des crimes contre l’humanité et les auteurs de ces crimes doivent être traduit devant la Justice internationale », a déclaré M. Sadeghpour.
Les partisans australiens de la démocratie en Iran ont exhorté le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, et le Haut Commissaire de l’Union européenne à prendre une action internationale immédiate pour protéger les résidents du camp Liberty et pour stopper les restrictions inhumaines imposées à ces résidents.
Le camp Liberty est le lieu de résidence de plusieurs milliers de membres du principal groupe de l’opposition iranienne, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). Les résidents du camp Liberty ont été reconnus en tant que demandeurs d’asile et personnes bénéficiant de la protection du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.
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